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Les villages de Jéyous et Flamya le jour de la terre privés de leurs terres !

mardi 11-avril-2017

Les occupants sionistes ne cessent de remuer le couteau dans la plaie des habitants du village de Jéyous à l’est de la ville de Qalqilia au nord de la Cisjordanie. Ils continuent leur mainmise sur leurs terrains en dépit de leurs documents officiels prouvant leur propriété.

En effet peu avant le « Jour de la terre » les forces de l’occupation sioniste avaient distribué de nouvelles notifications leur confirmant leur mainmise sur les terrains des Palestiniens des deux villages de Jéyous et Flamya à l’est de la ville de Qalqilia au nord de la Cisjordanie des terrains confisqués il y a quatre ans.

Les villageois sont tristes de voir leurs terrains prisonniers derrière le mur de séparation discriminatoire. Les villageois ne peuvent en fait atteindre leurs terrains que quand le portail du mur de séparation leur en donne l’autorisation.

Le Palestinien Djihad al-Qaddoumi a précisé au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information :
« Deux tiers des terrains du village se trouvent derrière le mur de séparation discriminatoire. Nous ne pouvons les atteindre que par des portails (imposés par les occupants sionistes). Les occupants sionistes ont mis la main sur environ 17 de leurs hectares il y a quatre ans par un ordre militaire. Ils ont clôturé les terrains confisqués et ont déraciné abusivement ses arbres. »

Il ajoute que la colonie de Sofine dévore les terrains des villages de Jéyous et Flamya. Il est clair que les occupants sionistes voudraient imposer une nouvelle réalité du terrain et ils voudraient que les Palestiniens oublient leurs terrains qui se trouvent derrière le mur de séparation discriminatoire.

Il souligne que les villageois ne peuvent atteindre environ six cents hectares de leurs terrains que par le portail numéro 935 avec tous les obstacles qui vont avec et les horaires imposés.

Luttes juridiques

Les habitants du village de Jéyous ne restent pas les bras croisés. Ils continuent à exposer les dossiers de leurs terrains partout où ils peuvent. Leur insistance a porté ses fruits lorsqu’ils ont réussi à changer le parcours du mur de séparation discriminatoire et à gagner environ 245 hectares de leurs terrains. Il en reste six cents hectares détenus derrière le Mur.

L’agriculteur Ahmed Kharicha fait part de ses soucis à notre correspondant et dit que leurs terres resteront à eux en dépit de ces mesures complexes de l’occupation.

Il a appelé à ne pas oublier le dossier des terrains palestiniens emprisonnés derrière le mur de séparation et ces villages vivant à côté du mur : un cauchemar quotidien.

Ghassan Kharicha maire du village de Jéyous souligne que quatre cents agriculteurs de son village sont touchés par le portail 935 lorsqu’ils voudraient arriver à leurs terres à leurs arbres à leurs oliviers à leurs amandiers.

La municipalité résume-t-il poursuit aussi les dossiers des terrains enviés par la colonie de Sofine installée sur les terrains des villages de Jéyous et Azzon.

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