Le prix « Benyamin Franklin » de la mécanique Ali Naïfa l’a obtenu en 2014. Ce prix équivaut à celui du Nobel des sciences. Albert Einstein l’avait aussi eu. Naïfa a également eu le prix de « Libanov » de l’Union américaine des ingénieurs en 2005 la médaille d’or d’honneur de l’Académie des sciences spécialisées en 2007.
Le professeur scientifique palestinien Ali Hassan Naïfa nous a quittés lundi dernier dans une clinique privée de la capitale jordanienne Amman à l’âge de 83 ans.
Le défunt l’ingénieur mondialement connu le professeur Naïfa est retourné des Etats-Unis il y a quelques années en Jordanie. Il est devenu professeur à l’Université Jordanienne.
Naissance études travail
Naïfa est né dans les années trente du siècle dernier dans la banlieue de Chawika de la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée. Il a fait ses études à l’école primaire de son quartier puis au lycée d’al-Fadilia de la ville.
Il avait travaillé comme instituteur dans les écoles de Jordanie avant d’aller faire ses études supérieures aux Etats-Unis aidé par une association américaine. En quatre ans et demi seulement il a pu obtenir un master et un doctorat de l’université de Stanford.
Puis il a occupé un poste de professeur à l’université technologique américaine de Virginie en 1976.
Plusieurs ouvrages dans le domaine de la mécanique sont sortis de sous sa plume.
Le savant Naïfa est retourné en Jordanie. Il a mis en place une faculté d’ingénierie à l’université d’al-Yarmouk avant d’aller encore une fois aux Etats-Unis et devenir la vedette de leurs instituts scientifiques de recherche.
Son héritage scientifique
Naïfa a présenté plus de six-cents exposés dans des conférences internationales. Et il a organisé et supervisé dix-sept conférences scientifiques mondiales.
Trois universités lui ont offert des doctorats d’honneur une université russe une autre polonaise et l’université allemande de Munich.
Deux magazines scientifiques ont été commencés par Naïfa. Et il était membre de plusieurs associations américaines.
Dans le monde arabo-musulman
Et il a laissé ses empruntes dans les pays arabes. En Arabie il a mis en place la faculté technique à l’université du Roi Abdou al-Aziz à Jiddah en 1976.
En Tunisie il a mis en place un programme en mécanique. Et en Jordanie en Egypte en Tunisie ainsi qu’en Turquie il a participé à des recherches coopératives techniques.
Il a également travaillé dans deux compagnies aériennes pendant sept années où il faisait de recherches complexes dans les domaines de la mécanique de la physique et des mathématiques.
