Fri 5-July-2024

Une page inconnue de l’histoire du cheikh Ahmed Yacine racontée par un de ses fidèles

mardi 28-mars-2017

Jour après jour une page de la vie de l’histoire du cheikh Ahmed Yassine voit le jour surtout de ces neuf ans passés enfermé dans les prisons de l’occupation sioniste. La plupart de ces années le cheikh les a passées dans l’isolement. Les secrets de cette époque ce ne sont que ses compagnons très proches qui les connaissent.

L’ex-prisonnier Nidal Abou Sa’ada du village de Beit Dajn à l’est de la ville de Naplouse avait accompagné le cheikh Yassine durant son isolement dans la prison de Kfarona en 1994. Il a travaillé au service du cheikh pendant trois mois.

Notre Centre Palestinien d’Information a rencontré Abou Sa’ada pour nous donner un aperçu de cette période treize ans après la tombée en martyre du cheikh Yassine.

La première rencontre

Cheikh Nidal Ridwan Hossein Abou Sa’ada 52 ans dit à notre correspondant qu’il a trouvé la joie lorsque les prisonniers sécuritaires avaient été permis d’être au service du cheikh Ahmed Yassine :
« J’avais été très pressé de rencontrer le cheikh Yassine avant d’être mis dans la même division d’isolement que celle du cheikh Yassine dans la prison de Kvarona. Lorsque j’y suis entré le cheikh était dans la cour. Je ne savais pas quoi faire je me suis mis à lui embrasser le visage et les mains. Le visage du cheikh s’est illuminé en me voyant et en voyant un jeune de la Cisjordanie appartenant au mouvement ».

A deux heures du matin

Le cheikh Yassine était différent dans tous ses aspects. Malgré son handicap et son état de santé il organisait son temps de façon précise. Pas une seconde de perdue. Pas une seconde sans travail ou sans culte. Le cheikh Yassine commençait sa journée à deux heures du matin par des prières et par la récitation du saint Coran jusqu’à la prière de l’aube. Après cette prière il prenait un petit somme. Sa journée était occupée par la lecture des informations. Le cheikh était une encyclopédie humaine scientifique et culturelle raconte son fidèle.

Il ajoute :
« Nous lui posions des questions dans tous les domaines fiqh politique militaire et il nous donnait des réponses très satisfaisantes ».

Ses problèmes physiques ne pouvaient affecter son humeur sa grande patience. Il consolait les autres prisonniers en dépit de sa peine à vie.

Forte personnalité

Le cheikh Yassine souffrait d’un handicap total et ne pesait que 55 kilogrammes. Cela ne contaminait pas sa forte personnalité. Même les sionistes avaient peur de lui.

A l’époque de l’enlèvement du soldat israélien Faxman des délégations sionistes ministres chefs militaires venaient voir le cheikh Yassine le suppliant d’envoyer un message aux kidnappeurs pour libérer le soldat. Le cheikh a catégoriquement refusé et leur a demandé de libérer les milliers de Palestiniens internés dans leurs prisons.

 

Nidal Abou Sa’ada nous raconte une histoire confirmant la forte intuition du cheikh Yassine. Une fois dès son réveil de son somme matinal il a demandé d’allumer la télévision en disant qu’il sentait qu’une grande opération de résistance aurait été effectuée dans l’entité sioniste. En allumant l’appareil on a effectivement découvert qu’une opération a ébranlé Tel-Aviv laissant 13 morts et des dizaines de blessés l’opération de Dizankuf.

Abou Sa’ada a exprimé sa fierté de ces trois mois passés avec le cheikh Yassine une période passée trop vite une période inimaginable mais trop courte. Abou Sa’ada implore enfin Allah le Tout Puissant qu’il soit avec lui au paradis.

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