Benyamin Netanyahou le premier ministre israélien ne sait plus où donner de la tête. Les problèmes lui tombent sur la tête de toutes parts. Du rapport du contrôleur de l’Etat jusqu’au dossier des sous-marins en passant par les affaires de corruption Netanyahou n’aurait pas une grande chance d’en sortir indemne. Désormais il doit faire face aux manifestations de protestations jamais vues depuis de longues années. Les protestations pourraient-elles le pousser hors de son trône ?
Lavage de cerveaux
« Netanyahou partira restera cependant l’apartheid. » Le journal hébreu Haaretz écrit un article sous ce titre et révèle que Netanyahou avait eu recours au journal « « Israël » aujourd’hui » pour défendre sa politique et son Etat d’apartheid. Effectivement le journal l’aide dans le lavage de cerveaux qu’il mène contre les millions d’Israéliens. Il l’aide dans sa politique coloniale et discriminatoire. Le journal essaie de faire comprendre aux Israéliens cette idée incongrue : si Netanyahou tombait et s’élevait un Etat palestinien les roquettes tomberaient sans arrêt sur leurs têtes pour les anéantir.
Le journal « « Israël » aujourd’hui » essaie aussi d’apprendre aux Israéliens à être juifs extrémistes nationalistes discriminatoires et racistes dans leur rapport avec les Arabes.
Cet article a été publié après la révélation du journal hébreu Haaretz sur l’implication du premier ministre dans une nouvelle corruption administrative : offrir des facilités à la dixième chaîne de télévision israélienne.
Et l’analyste politique de la dixième chaîne et journaliste Rafif Droker a levé le voile sur des correspondances donnant des facilités à deux hommes d’affaires au début des années 2000 non pendant mais après son premier mandat.
Un chef faible et corrompu
Selon le même journal à cette époque-là parmi les décisions qui ont été prises se trouve celle qui vise à affaiblir la puissance de la deuxième chaîne.
A noter que cette deuxième chaîne israélienne a mentionné que des centaines de manifestants sont sortis à Tel-Aviv pour protester contre le premier ministre israélien. Ils l’accusent de corruption et exigent son départ immédiat.
Dans le même contexte le journal hébreu Haaretz a écrit un article sous le titre : « Netanyahou est un chef politique très faible. »L’article donne des arguments confirmant la faiblesse personnelle et politique de Netanyahou.
Le même journal Haaretz a publié les détails d’un pot-de-vin entre Netanyahou et le journal hébreu Yediot Ahronot. Le journal l’aiderait à prendre le pouvoir et lui Netanyahou devrait interdire la distribution gratuite du journal « « Israël » aujourd’hui ».
Le problème avec toutes ces accusations irréfutables Netanyahou ne sera pas obligé de quitter le pouvoir sauf une condamnation ferme.
Et selon le journal hébreu Yediot Ahronot l’enquête continue avec Netanyahou pour d’autres affaires. A titre d’exemple Netanyahou et sa femme avaient reçu des cigares et des champagnes d’un homme d’affaire.
Une bombe tactique
L’affaire du contrôleur de l’Etat la défaite de l’armée de l’occupation les dossiers de corruption mettent Netanyahou sur une bombe à retardement.
Les chefs et les ministres de la droite extrémiste qui sont contre la politique de Netanyahou dans certains dossiers dont le déplacement et le démantèlement des avant-postes coloniaux profiteraient de toutes ces affaires pour le pousser hors de sa position sans jugement et sans prison.
Finalement Netanyahou cherchera à obtenir un gain politique pour faire distraction et rester sur son fauteuil en faisant une transaction avec le Hamas pour reprendre les soldats israéliens captifs par exemple.
