Urgent

Sun 22-September-2024

Hadja Naïma défit les agressions sionistes et les épreuves de la vie

lundi 12-décembre-2016

Dès le petit matin dès l’aube Mme Hadja Naïma Abou Issa commence son travail en s’occupant de ses volailles et ses moutons. Elle s’est habituée au son de ses coqs et des avions de reconnaissance de l’occupation sioniste qui survolent tout le temps le ciel du village Johr ad-Dik à l’est de la bande de Gaza.

Depuis 20 ans Hadja Naïma s’occupe de sa famille une famille de vingt et une personnes. Son mari n’est plus en capacité de travailler depuis un moment depuis son accident de circulation qui lui a causé une paraplégie invalidante. C’est elle qui s’occupe depuis cette date-là de ses volailles de ses moutons de sa terre frontalière et de sa famille.

Madame Naïma 58 ans durant la guerre sioniste imposée contre Gaza en 2014 a perdu un garçon et sa maison et un autre garçon a été blessé lorsqu’un avion militaire a bombardé leur maison.

Agriculture frontalière

Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information lui a rendu visite. Elle venait de donner à manger à ses moutons et à ses lapins.

Elle lui a parlé de sa situation :
« Nous sommes des agriculteurs depuis quarante ans. Moins d’un kilomètre sépare notre terre des frontières. Elle a été rasée. Nous l’avons retravaillée après les guerres à trois reprises. La dernière guerre a totalement anéanti notre puits notre unique espoir. »

Le paradoxe c’est que la terre de Hadja Naïma produisait l’olive et le citron ; cette saison elle s’est trouvée obligée d’en acheter pour leur consommation. Naïma n’a désormais que quelques arbres à côté de sa maison dont le produit ne suffit guère à nourrir ses enfants et ses petits-enfants.

« C’est la première fois de ma vie que j’achète des olives de l’huile et des agrumes. Chaque fois que j’arrive à ma terre frontalière je me sens malheureuse de voir notre puits détruit. Malgré ça je travaille ma terre et la prépare pour la saison de blé » continue-t-elle.

Une nouvelle vie

Chaque matin avec l’appel à la prière du matin Naïma et son fils Majid commencent leur journée en préparant la nourriture des moutons et des lapins en remplissant les ustensiles d’eau.

Elle tourne entre les chambres en feuille de fer devenues les maisons de ses garçons pour rejoindre l’étable de ses animaux.

Elle donne quelques détails sur son passé :
« J’ai fui la guerre je suis tombée malade et j’ai subi une opération chirurgicale au niveau de mes intestins. A mon retour de l’hôpital je n’ai pas trouvé ma maison ni mes moutons ni mes lapins. Les bombardiers sionistes avaient tout détruit. »

Après avoir reçu dix moutons une donation de l’institut de Coopération Madame Naïma a pu redonner la vie à sa ferme. Les lapins commencent aussi leur reproduction.

Naïma est une femme forte :
« Auparavant c’était un paradis ma terre. Je l’ai perdue j’ai aussi perdu mon fils Hossam et ma maison. Mon fils Hocham est toujours choqué de ce qui s’était passé. Mais moi je me suis levé la tête contre tout j’ai réussi à redonner la vie à ma production de moutons et de lapins. Je dirige les affaires de vingt et une personnes. »

Tous ces problèmes n’empêchent pas Naïma de rêver de rêver de reconstruire sa maison et les maisons de ses enfants d’élargir sa ferme d’avoir une vie meilleure.

Lien court:

Copied