Des règles régissent l’équilibre sécuritaire entre l’Entité sioniste et le régime égyptien de Moubarak. Tout changement de ce dernier pourrait changer cet équilibre croient différentes sources sécuritaires israéliennes. Ainsi un état d’inquiétude et d’attente domine les services de sécurité et de enseignements militaires de l’Entité sioniste face à ces événements ces développements rapides et ces protestations populaires qui ébranlent l’Egypte.
Awdi Chini directeur général du ministère israélien de la guerre dans une interview spéciale donnée à la radio israélienne a qualifié ce qui se passe en Egypte de « très dangereux ». Il a dit qu’il fallait observer les développements avec une « attention particulière » de la part des services israéliens de sécurité. Le développement de la situation en Egypte pourrait entamer les relations égyptiennes avec « Israël ». L’Entité sioniste serait obligée de changer elle aussi « les règles du jeu sécuritaire avec l’Egypte » dit Chini.
La peur pour Chini est de voir les « manifestants en colère réussir à faire tomber le régime » et la mainmise de « groupes extrémistes sur le pays ». Pour lui toutefois l’Egypte n’est pas la Tunisie.
Chini a peur de voir l’Egypte gouvernée par « un système extrémiste haineux contre « Israël » ». Cela voudrait dire que l’Entité sioniste serait en danger. « Israël » a peur car l’Egypte serait un pays militairement avancé. Elle a eu beaucoup de soutiens militaires des Etats-Unis. Elle possède des milliers de tanks d’avions de bâtiments maritimes.
Les frontières égyptiennes avec la bande de Gaza Chini les considère comme une source de grande peur pour les Sionistes. Le « régime de Mobarek » a offert beaucoup de services à « Israël ». Il a fait beaucoup d’efforts contre la bande de Gaza beaucoup d’efforts pour détruire les tunnels pour poursuivre les contrebandiers. Il a construit des murs et des barrages d’acier sur les frontières.
Tout cela dit ce responsable israélien est pour que « le Hamas ne puisse améliorer sa situation militaire ». Donc « la peur est de voir se fondre le système égyptien de sécurité sur les frontières avec la bande de Gaza ».
Dans le même contexte Afrayem Halifi directeur en retraite du Mossad a parlé à la dixième chaîne israélienne. Il croit qu’en Egypte il y a une « congestion datant de dizaines d’années ». « La conséquence sera grave. »
Ce qui se passe dans les rues du Caire influencerait l’existence diplomatique israélienne en Egypte croit Halifi. Cette existence pourrait même prendre fin.
Halifi est persuadé que les manifestations continueront et s’intensifieront même dans les jours à venir. « Moubarak n’a rien à donner » confirme-t-il. La constitution d’un nouveau cabinet ne pourra satisfaire la soif du peuple égyptien. Ce peuple a beaucoup d’élites politiques scientifiques académiques. Il possède aussi des tendances politiques historiques bien ancrées dans la société égyptienne. Ce qui inquiète l’Entité sioniste c’est que les manifestants veulent la tête de Moubarak personnellement et non seulement du gouvernement.
Plusieurs signes d’inquiétude émergent dans l’Entité sioniste. Beaucoup de journalistes et d’hommes politiques se montrent inquiets de voir le régime égyptien tomber et la tendance soutenant le mouvement de la résistance islamique Hamas monter.
