Durant la guerre Al-Forqan les forces israéliennes d’occupation ont perpétré toutes sortes de crimes d’assassinats de dévastations. A titre d’exemple seulement elles ont volontairement visé des maisons civiles.
Voilà la deuxième commémoration de la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza fin 2008/début 2009 et la bande de Gaza vit toujours ses conséquences. Les scènes de désolation sont toujours apparentes. Toutes les blessures ne sont pas encore cicatrisées. En effet la bande de Gaza a vécu un réel holocauste sous le regard du monde entier. Cependant le Palestinien de Gaza a fait face à toute cette barbarie avec une endurance exceptionnelle et une forte détermination à continuer de vivre.
Parmi les dizaines de maisons civiles et les familles attaquées se trouvent les deux familles Al-Samouni et d’Al-Daya.
Familles exterminées
L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a rencontré Salah membre de la famille décimée Al-Samouni 30 ans. 25 membres de cette famille ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessés durant cette guerre agressive.
Salah se rappelle du 4 janvier 2009 le jour où les forces israéliennes d’occupation ont visé leur maison : « J’étais dans la maison avec ma famille ma grand-mère et ma belle-mère qui nous rendait visite lorsque les forces israéliennes d’occupation lançaient des obus et tiraient des balles réelles aux alentours de la maison. Un éclat d’obus m’a blessé à la main gauche.
» Puis le deuxième étage a été visé par une roquette ; il a pris feu. A huit heures et demie à ma sortie de la maison portant mon bébé de six mois j’ai vu les soldats de l’occupation israélienne se déployer partout. Deux heures plus tard ils nous ont forcés à évacuer la maison dans laquelle trois familles avaient trouvé refuge. »
« Sous l’ordre des soldats de l’occupation israélienne a-t-il amèrement ajouté nous avons quitté notre maison et sommes allés à la maison proche de la famille Al-Samouni. Plusieurs autres familles s’y rassemblaient déjà fuyant les bombardements sionistes. »
Dans cette maison et pour une journée entière quelque quatre-vingt-dix personnes appartenant à sept familles y sont restées : hommes femmes et enfants sans nourriture et sans boisson. Le lendemain « à environ sept heures et demie du matin je suis sorti vers la cour de la maison accompagné de cinq personnes pour chercher un peu de bois afin de préparer quelque chose pour que les enfants aient de quoi se mettre sous la dent. Mais un hélicoptère qui survolait le ciel de la zone a tiré sur nous un missile ; deux d’entre nous sont tombés en martyre : Mohammed Ibrahim Al-Samouni et Hamdi Maher Al-Samouni. Les autres ont été blessés. J’ai couru vers l’intérieur : la tête l’oreille la jambe et le dos saignaient ».
Volonté sioniste de tuer !
Après quelques secondes de silence il a ajouté : « Deux minutes après les forces israéliennes d’occupation ont tiré deux missiles sur la maison. Ils ont perforé le toit et ont fait tomber la maison. » Il a continué : « Moi j’en suis sorti par miracle ».
« J’ai regardé autour de moi j’ai vu les martyrs et les blessés éparpillés par terre. Je n’en croyais pas d’être encore vivant. »
Puis il n’a pu empêcher ses larmes de couler se rappelant les cris des femmes et des blessés : « J’ai vu ma femme couchée à terre. Quand je lui ai demandé de quitter la maison j’ai constaté sa mort ainsi que celle mon père et de ma fille ».
Un autre rescapé
Le jeune Amer Fayez Al-Dayé a été blessé dans ce massacre. Lui aussi y a perdu ses deux parents. Le 6 janvier 2009 il a été retiré de sous les décombres.
C’est en se réveillant qu’il a constaté qu’il était un rescapé d’un vrai massacre que les chasseurs de l’occupation israélienne avaient bombardé et détruit sa maison sur ses habitants. Vingt-deux personnes de sa famille y ont perdu la vie. Seulement quelques membres qui ne se trouvaient dans la maison ont la vie sauve a-t-il dit les larmes aux yeux.