La dame palestinienne Hadja Om Sobhi se met à coudre et à colmater sa tente déchirée par des morceaux de nylon ; la pluie arrive. Peut-être réussit-elle à le faire mais elle n’a pas réussi à assurer des vêtements qui pourront protéger ses huit enfants contre le froid.
Om Sobhi et ses enfants n’ont plus de maison depuis que les occupants israéliens ont détruit la leur. Ils vivent dans une tente en espérant qu’une association de bienfaisance leur vienne en aide et reconstruise leur maison.
Un hiver bien froid
Hadja Om Sobhi fait partie de ces dizaines de personnes dont la maison a été détruite par les occupants israéliens durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza fin 2008/début 2009. Ils n’ont trouvé d’abris que des tentes pour se protéger de la chaleur et du froid.
L’hiver dernier même les plaques en fer blanc n’ont pu les protéger des vagues d’eau que la pluie versait. Et l’UNRWA ne remplace une tente complètement lacérée si la famille a la moindre ressource !
Cependant cela fait plus d’un mois que Mme Om Sobhi n’a pu aller acheter des légumes faute de moyens : « Le réfrigérateur est tout à fait vie. Nous nous débrouillons avec du pain sec et de la pâte ».
La pauvreté
Les enfants n’ont pu goûter à la viande depuis des mois entre autres. Beaucoup de choses manquent à la maison même l’oignon est devenu une denrée rare ; comment pourra-t-on assurer alors les fournitures scolaires sans parler d’argent de poche bien évidemment une affaire de luxe ?
Et en été ce n’est pas mieux ; tout l’été les insectes se multiplient et ravagent la pauvre tente. Et durant la saison de froid on se réveille avec des maux partout surtout au dos.
Aucune institution n’est venue en aide à cette famille avec une mère et un père blessés qui ont perdu un garçon pendant la dernière guerre agressive israélienne !
Sans abri
Quatre familles du quartier d’Al-Attatira au nord de la bande de Gaza restent sans abri et les aides humanitaires tardent à venir.
Toute la famille vit dans une tente où même les bêtes n’acceptent y vivre dit le Palestinien Chahada Al-Balaawi : on y subit la chaleur et les insectes en été le froid l’humidité et la pluie en hiver.
Une crise permanente
Le Palestinien Saleh Abou Lyla souffre du même problème ; et bien que la tente soit trouée et qu’il ne possède de morceaux de nylon pour la colmater il se trouve obligé d’y habiter lui et ses enfants.
Il leur manque les plus simples objets nécessaires à une vie des plus élémentaires. Ils ne se trouvent pas protégés contre la chaleur et le froid : « Même les plaques en fer blanc que j’avais mises à côté de la tente n’ont pu faire quelque chose contre le froid et la pluie ».
Lui comme toutes ces malheureuses victimes de l’occupation israélienne et de son blocus et de sa dernière guerre agressive menée contre la bande de Gaza fin 2008/début 2009 appellent les institutions des droits de l’homme et la communauté internationale à venir en aide à ces gens qui souffrent d’innombrables problèmes dont les soucis d’habitation depuis plus de deux ans.