Dans le mois béni de Ramadan les fidèles musulmans aiment bien remplir leurs mosquées encore plus lorsqu’il s’agit d’une mosquée aussi sacrée que la première Kibla la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Tous les fidèles ont hâte de s’y rendre encore plus les Palestiniens de Cisjordanie étant à deux pas.
Les vendredis se renforce encore plus cette volonté de se rendre à Al-Aqsa. Et lors du premier vendredi de Ramadan cette année les Palestiniens de Cisjordanie se sont dirigés vers leur mosquée.
Hadja Saïda Mahmoud habitante du village de Qarawa Beni Zaïd au nord-ouest de la ville de Ramallah s’est orientée vers la mosquée. A sa surprise elle s’est heurtée à des centaines voire des milliers de fidèles qui faisaient la queue attendant d’être autorisés d’y entrer en vain. Et une soldate israélienne lui a dit avec ironie : « Rentre chez toi ! Pas de prière aujourd’hui ».
Ils mentent ces occupants lorsqu’ils disent qu’ils permettent aux fidèles âgés de plus de cinquante ans de se rendre à la grande mosquée. « L’occupant adore faire souffrir les gens » dit-elle.
L’amour d’Al-Aqsa
La volonté d’aller à la mosquée d’Al-Aqsa devient très forte lors du premier vendredi de Ramadan dit Maher Mohammed de la ville de Naplouse.
Hadja Rasmiya Mohamed 60 ans de la ville d’Al-Khalil a eu la chance d’atteindre la mosquée mais elle est arrivée trop tard pour la prière à cause de l’inspection tant lente sur les barrages.
Une dangereuse aventure
Cheikh Mahmoud Abu Saleh de la ville de Ramallah dit que malgré la chaleur malgré les barrages militaires malgré le mauvais traitement beaucoup ont pu atteindre la sainte mosquée. Au péril de leur vie beaucoup de jeunes ont escaladé le mur de séparation discriminatoire.
A noter que la police de l’occupation israélienne avait annoncé qu’elle ne permettrait qu’aux hommes de plus de cinquante ans et aux femmes de plus de quarante-cinq ans d’entrer dans la mosquée lors de ce premier vendredi du mois béni de Ramadan.
Et pour appliquer cette directive des milliers de policiers et de gardes-frontières se sont déployés depuis le petit matin dans la ville d’Al-Quds et dans son ancien bourg surtout aux alentours de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Et le nombre de soldats a été augmenté autour de la ville.
Sabri Abu Mahir de la ville de Bethléem témoigne de ces longues queues qui attendaient pour passer le barrage de Qalandia. Il est témoin de l’inspection lente et provocatrice. Beaucoup de fidèles se sont retrouvés obligés d’accomplir leur prière sur le barrage.
Le mensonge de l’occupant
Jelal Al-Qawasmi avocat de la ville d’Al-Quds souligne que ne sont que des mensonges les allégations israéliennes concernant les facilités faites à l’entrée des fidèles dans la mosquée d’Al-Aqsa.
En somme ajoute l’avocat les pratiques des occupants israéliens viennent tout à fait à l’encontre des droits de l’homme et de la liberté de culte une liberté assurée par toutes les lois aussi bien humaines que divines.