Des centres juridiques et sanitaires locaux comme internationaux tirent la sonnette d’alarme. Les services humanitaires dans la bande de Gaza sont sur le point de s’effondrer surtout les services de santé en ce temps de guerre menée par les occupants israéliens contre la bande de Gaza et sa population depuis plus de vingt jours. En effet même les équipes médicales les secouristes sont pris en cible par les forces israéliennes d’occupation.
Des carnages
Les forces israéliennes d’occupation continuent à commettre des carnages contre les équipes médicales pourtant protégées par la quatrième convention de Genève de l’année 1949. Depuis le début de cette guerre le 27 décembre 2008 les Israéliens ont tué dix membres des équipes médicales. Des dizaines d’entre eux ont également été blessés.
Ces forces israéliennes ont aussi visé des établissements sanitaires des ambulances. Elles empêchent ces dernières d’atteindre les lieux où se trouvent les victimes de leurs bombardements. Bombardements venant de l’air de la mer et de la terre.
Ainsi les victimes trouvent leurs souffrances multipliées. Beaucoup de blessés perdent la vie faute de secours médical. Ce secours met souvent plus de 72 heures pour arriver.
Les équipes médicales ne peuvent pas pénétrer dans les maisons détruites à cause des incendies provoqués par les armes souvent prohibées utilisées par les forces israéliennes d’occupation.
Jusqu’à la mort
Les secouristes et les ambulanciers ne peuvent pas atteindre les maisons et les établissements bombardés. Les forces israéliennes d’occupation se déploient souvent autour d’eux et les bombardements continuent.
Bien qu’il y ait une coordination via le comité de la Croix-Rouge les équipes de secours sont empêchées de pratiquer leurs devoirs. Le comité s’est alors trouvé obligé de condamner les agressions dont ses équipes sont le sujet. Le comité appelle les autorités israéliennes à respecter les règles de la loi humaine et internationale à donner la liberté de mouvement à ses équipes pour qu’elles puissent évacuer les martyrs et les blessés.
Les centres juridiques et humanitaires selon les informations recueillies remarquent que des dizaines d’enfants de femmes et de personnes âgées sont morts parce que le secours n’a pas pu les atteindre pour les sauver.
Viser les secouristes
Les témoignages recueillis par les centres juridiques affirment que les forces israéliennes d’occupation ont tué volontairement une dizaine de membres de ces équipes médicales dont deux médecins. Ils ne voulaient qu’évacuer les morts et donner le soin nécessaire aux blessés.
Notons que tous ces groupes et équipes portent des signes spéciaux et que les forces israéliennes d’occupation ont tué un chauffeur de l’UNRWA pendant son travail sur le point de passage de Beit Hanoun (Erez). Un autre a été grièvement blessé.
Suite à cette agression l’UNRWA a suspendu ses actions pour un jour. L’armée israélienne a pris ses établissements en cible bien qu’ils hissent des drapeaux bleus et bien qu’il y ait une coordination préalable.
Violation de la convention de Genève
Les forces israéliennes d’occupation ont pris de plus en plus en cible les équipes médicales palestiniennes travaillant sur le terrain. Elles violent leur droit de pratiquer leur devoir humanitaire d’offrir le soin aux malades et aux blessés de transporter les victimes et les corps des martyrs. Tout cela constitue une violation grave aux conventions de Genève de l’an 1949. Malgré les appels lancés par le comité de la Croix-Rouge par le Croissant-Rouge et par plusieurs institutions internationales les forces israéliennes d’occupation continuent leurs agressions contre les équipes médicales palestiniennes.
Les missions médicales
Les premières enquêtes menées par des centres juridiques indiquent que l’assassinat et la blessure d’équipiers par les forces israéliennes d’occupation sont assez souvent causés par l’utilisation abusive de la force par la non distinction entre les militaires et les civils. Mais ils sont surtout causés par le fait que les Israéliens veulent faire peur aux hommes assumant des missions médicales pour qu’ils ne puissent offrir aucune sorte de soin aux blessés et aux malades. Une intention criminelle qui n’est pas bizarre voyant tous ces crimes pratiqués de façon affreuse partout dans la bande de Gaza.
Un complot de silence
Les centres juridiques et humanitaires travaillant dans la bande de Gaza appellent la communauté internationale notamment les pays signataires de la quatrième convention de Genève de 1949 concernant la protection des civils durant les guerres à arrêter leur silence honteux à condamner les violations graves commises. Les forces israéliennes d’occupation continuent à commettre des crimes de guerre contre tout le monde contre les équipes de secouristes les équipes médicales les ambulanciers les établissements médicaux.
Finalement ils ont appelé la communauté internationale à mettre tous ses efforts pour stopper cette agression cette guerre affreuse menée contre la bande de Gaza à garantir l’arrivée de médicaments et de nourriture dans la bande de Gaza à arrêter de viser les équipes de secours humanitaires.
