En Suisse des organisations privées et des activistes juridiques ont exprimé leur colère contre une position officielle égyptienne une position au profit du blocus pratiqué contre la bande de Gaza. Cette colère vient en même temps que plusieurs activités s’organisent dans plusieurs pays européens condamnant la fermeture du point de passage de Rafah par les autorités égyptiennes.
L’agence Quds Press rapporte que des parlementaires suisses et d’autres personnalités ont l’intention d’organiser des actions de protestations dont l’imposition de sanctions contre les autorités égyptiennes. Boycotter les responsables égyptiens par exemple.
Ces organisations veulent entamer ces actions pour protester contre la position officielle égyptienne qui va à l’encontre de la position populaire du pays. En effet les officiels égyptiens ne permettent aux parlementaires hommes juridiques étrangers solidaires et représentants des organisations humanitaires de traverser le point de passage de Rafah pour atteindre la bande de Gaza encerclée.
Les Suisses sont en colère contre la manière dont leurs ressortissants ont été traités par le gouvernement égyptien.
Les Suisses considèrent le refus des autorités égyptiennes d’ouvrir le point de passage de Rafah comme pouvant être considéré comme une participation directe dans le blocus inhumain et immoral pratiqué contre un million et demi d’âmes.
A signaler que plusieurs pays européens réagissent actuellement contre le blocus et contre le refus de l’Egypte d’ouvrir le point de passage.
Dans plusieurs pays européen des rassemblements ont été tenus devant plusieurs ambassades égyptiennes comme par exemple en Grande-Bretagne en Allemagne en Italie en Autriche en Turquie. Les rassemblements condamnent la fermeture du point de passage de Rafah la seule ouverture de la bande de Gaza vers le monde extérieur.
En Grande-Bretagne des représentants de la société civile se sont rassemblés le samedi 6 décembre dernier devant l’ambassade égyptienne à Londres.
Le même jour la ville turque d’Istanbul a connu un rassemblement de protestations devant le consulat égyptien. Plusieurs associations et mouvements des droits de l’homme et des personnalités y ont participé.
Et dans la capitale autrichienne Vienne des représentants de plusieurs associations autrichiennes arabes et musulmanes ont organisé le 4 décembre un sit-in devant l’ambassade égyptienne allant dans la même intention.
Plusieurs associations italiennes et palestiniennes ont envoyé un message aux dirigeants égyptiens leur demandant d’ouvrir le point de passage de Rafah au nom de la fraternité qui lie le peuple palestinien et le peuple égyptien.
Pour leur part des organisations juridiques britanniques organisent une pétition appelant les autorités égyptiennes à lever le blocus de son côté en ouvrant le point de passage de Rafah pour que les habitants de la bande de Gaza puissent s’approvisionner.
A savoir que le gouvernement égyptien a interdit le passage à cinquante-trois parlementaires européens à travers ses territoires vers la bande de Gaza encerclée. Cette interdiction a suscité une grande exaspération un grand tollé. Une partie de ces parlementaires se sont retrouvés obligés d’atteindre la bande de Gaza par un périple maritime dangereux commençant par le port chypriote de Larnaka. Ils sont enfin arrivés dans la bande de Gaza où il ont vu de leurs propres yeux la tragédie dans laquelle vivent un million et demi de Palestiniens.