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L’enfance palestinienne est visée par l’occupation ses missiles assassinent la fillette Ayeh

mardi 10-juin-2008

La petite Ayeh Hamdan An-Nadjar n’avait que huit ans. Après avoir fait ses derniers examens elle voulait jouer dans la cour de la maison question de respirer un peu après une longue année scolaire trop difficile sous une occupation qui n’a pas l’air de prendre fin.

Elle avait beau sortir jouer entre les arbustes du petit jardin les bombardiers israéliens l’attendaient pour tuer son enfance son innocence. Un missile suffit aux Israéliens pour éparpiller son tout petit corps en mille morceaux.

Tueurs de bonheur !

La petit Ayeh était une élève brillante à l’école primaire Khozaa de l’UNRWA. Et le jeudi 5 juin 2008 dans l’après-midi elle avait demandé à sa mère la permission d’aller jouer dans la cour et dans le petit jardin de leur maison. Elle voulait se débarrasser de la fatigue d’une année un repos bien mérité après une longue assiduité.

La mère lui donna sa permission tout en la regardant de son balcon heureuse de voir sa petite jouer et faire bouger le petit jardin.

Un moment de bonheur de trop !

Ayeh suivait les papillons d’un arbre à l’autre. Les oiseaux mangeaient ses grains. Les moutons bêlaient et partageaient la joie de la petite. De son balcon la mère voit son cœur battre pour sa petite ; quelques moments de bonheur qui pouvaient cacher ses douleurs : les douleurs permanentes de la mort de son fils Zaki. Il était tombé en martyre le jour où les forces israéliennes d’occupation voulaient envahir leur quartier il y a deux ans de là.

Ces moments de bonheurs étaient volés du temps difficile de tous les Palestiniens sous l’occupation israélienne. La fillette Ayeh et sa mère auraient failli oublier l’occupation et ses crimes s’il n’y avait pas eu cet Apache qui commençait à grogner dans le ciel. La petite leva la tête et jeta un regard hâtif sur l’engin volant. L’idée que cet engin fabriqué par les Etats-Unis et envoyé par les Israéliens pour ôter sa très jeune vie n’effleura pas sa petite tête.

Elle avait tort il ne faut pas faire confiance aux tueurs de bonheurs. L’Apache israélien tira son missile directement sur elle. On dirait qu’une fillette d’à peine huit ans constitue un danger direct pour l’existence d’ »Israël ». On dirait aussi que les Israéliens visent vraiment les enfants palestiniens. Ce sont eux qui avaient tué le petit Mohammed Ad-Dorra la petite Iman Al-Hamas la petite Iman Hajjo. Ce sont eux qui avaient tué un millier d’enfants palestiniens dans la seule période de l’Intifada d’Al-Aqsa : un cinquième du total des martyrs palestiniens de la période.

Le missile éparpilla le petit corps d’Ayeh en mille morceaux. Les oliviers et la terre du jardin les reçurent ainsi que le sang innocent pour rester témoins d’un crime prémédité.

Pourquoi un missile !

Les éclats du missile atteignirent la tête de la mère qui n’en croyait ses yeux : en quelques fractions de secondes elle voit sa petite s’effacer de la vie. Elle continuait à appeler sa fillette. Mais les mêmes sons de consolations qu’elle avait déjà entendus le jour de la tombée en martyre de son fils lui revenaient.

Zaki luttait en héro dès lors elle comprenait son départ. Pourquoi donc cette innocente petite ?

« Oh Ayeh mon amour ! criait la mère désespérée . Pourquoi toute cette haine ? Il suffisait une toute petite balle pour ton petit corps. Mais leur haine ne permet d’envoyer qu’un missile air-sol afin pour déchirer le corps de façon à ce que je ne puisse t’embrasser pour la dernière fois ni même dessiner un dernier bisou sur ton front ! ».

Ahtiram la sœur aînée de la petite Ayeh et ses frères Salah et Ahd regardaient le film du cortège funèbre de leur frère martyr Zaki lorsqu’ils entendirent une explosion ébranlant toute la maison. A leur sortie ils virent une nouvelle scène de mort que l’occupation israélienne a l’habitude de semer colère et vengeance avec.

Grandiose était la scène de Hamdan An-Najjar le père des deux martyrs Zaki et Ayeh. Il recevait debout les gens venant lui rendre hommage. Les larmes toutefois mouillaient ses yeux ne voyant sa petite tourner autour de lui. Il renforçait sa patience en répétant :

« Allah nous suffira ; Il est notre meilleur garant ; et il n’y a ni puissance ni force que par Allah le Sublime le Très Grand ».

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