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Les chefs du Sionisme discutent du nettoyage ethnique et la domination juive en Amérique et en Europ

dimanche 15-juillet-2007

Les leaders sionistes du monde entier discutent des moyens pour amplifier le nettoyage ethnique des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ainsi que du renforcement de l’influence et de la domination des Juifs en Occident en particulier en Amérique du Nord et en Europe.
 
Participaient à cette conférence de trois jours organisée par Jewish People Policy Planning Institute (JPPPI) les responsables des principales organisations juives aux Etats-Unis et au Canada ainsi que des universitaires des rabbins et des hommes d’affaires juifs du monde entier.

Les intervenants dans cette conférence sont entre d’autres le premier ministre Ehud Olmert le chef de l’opposition Binyamin Netanyahu le président du JPPPI et ancien Ambassadeur américain Dennis Ross le président de l’Agence Juive Ze’ev Bielski et le président de l’Université Brandeis Jehuda Reinharz.

Un document qui a été discuté lors de la conference intitulé « Le peuple Juif en 2030 » suggère que le monde est peu susceptible de voir une augmentation significative du nombre des Juifs.

En outre le document déclare que « les Juifs font face à un sérieux problème de leadership religieux politique et professionnel de qualité sans nette tendance à l’amélioration. »

Selon les médias israéliens les participants qualifiés de crème de la crème des Juifs abordent trois principaux thèmes : l’opposition croissante de l’occupation israélienne de la Palestine en Occident que beaucoup de délégués voient comme une expression de « l’antisémitisme » du renforcement de l’identité juive d’Israel une référence implicite aux efforts et aux projets israéliens pour contrôler la croissance démographique palestinienne et l’assimilation des Juifs en Occident.

Les intervenants ont blâmé les « voix critiques d’Israel » aux Etats-Unis une référence manifeste à une récente étude des deux universitaires américains qui ont affirmé que la politique américaine au Moyen-Orient était en grande partie déterminée par Israel et son puissant lobby juif et également à la publication récente d’un livre diffusant le même message de l’ancien Président Jimmy Carter.

Selon les journalistes couvrant la conférence (les journalistes palestiniens sont interdits d’accès à Jérusalem-Ouest) les leaders sionistes d’Amérique du Nord ont expliqué que « une approche sage mais efficace » devait être adoptée pour isoler « ces voix non conformistes » et pour anticiper la possibilité d’un « effet boule de neige ».

« Nous devrions faire tout notre possible pour empêcher ces voix d’évoluer en un phénomène mais sans paraître vouloir faire taire la liberté de parole » aurait déclaré Dennis Ross l’ancien envoyé pour la Paix au Moyen-Orient du du Président Clinton.
Ross est le Président du JPPPI.

Ross aurait soi-disant évité de qualifier d’antisémites les deux professeurs américains John Mearsheimer de l’Université de Chicago et Steven Walt de l’Ecole Kennedy de l’université de Harvard.

Cependant il a suggéré que leur incrimination du lobby juif pourrait se développer en une opposition plus large en Israel et aux Etats-Unis

Mersheimer et Walt ont parlé d’un consortium de groupes et d’individus américains sionistes qui a forcé les administrations américaines successives à soutenir Israel en contrevenant aux intérêts nationaux américains.

En ce qui concerne « le fléchissement de l’avantage démographique d’Israel en Palestine » les leaders sionistes auraient proposé « une série de mesures » pour contrôler cette « tendance inquiétante » par l’encouragement d’une élévation du taux de natalité chez les Juifs en offrant des aides financières et autres en explorant des façons d’abaisser le taux de natalité des Arabes en particulier en Israel et en encourageant les Palestiniens à émigrer ainsi qu’en promulguant des lois qui renforceraient l’identité juive d’Israel.

Certains intervenants ont suggéré que les aides économiques et financières soient données exclusivement aux Juifs en Israel via des agences non gouvernementales spéciales afin d’éviter de sembler adopter des politiques discriminatoires envers la minorité arabe d’Israel.

Les Arabes en Israel constituent près d’un quart de la population du pays.

La conférence devait discuter de la question litigieuse de l’antisémitisme.

Certains leaders sionistes comme l’ancien premier ministre israélien Benyamin Netanyahu auraient suggéré qu’Israel et le Sionisme devraient réellement profiter des atmosphères anti-juives et anti-israéliennes en Europe et même en Amérique du Nord

Netanyahu a expliqué que l’antisémitisme avait toujours été et continuait d’être « une raison clé » derrière « le retour des juifs dans leur terre ancestrale ».

Cependant de nombreux responsables juifs en Amérique du Nord et certains en Europe ont eu de sérieuses réserves quant aux propos de Netanyahu les qualifiant de « paradoxaux » et de « anti-Juifs » parce que la plupart des juifs vivant en Occident ne souhaitent pas immigrer en Israel et sont bien intégrés dans leurs sociétés respectives

Aucune mention de « Paix »

De façon intéressante la paix entre Israel et les Palestiniens était clairement absente des discussions de la conférence.

Selon Rene Shmuel l’ancien Grand Rabbin de France qui participe à la conférence la question de faire la paix avec les voisins d’Israel n’a aucune place dans l’ordre du jour de la conférence.

René Shmuel a protesté en disant que le mot « paix » semblait avoir été un « mot de quatre lettres » dans le discours public juif.

« Sans paix les Juifs n’ont aucun futur » aurait déclaré René Shmuel selon Ha’aretz.

Le JPPPI a été fondé en 2002 par l’Agence Juive en tant qu’institution non pas en charge de la recherche mais pour utiliser l’information disponible afin d’élaborer le futur du peuple juif dans son ensemble.

 

       Source : http://www.thepeoplesvoice.org/       
       Traduction : MG pour ISM      

 

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