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La fête a un autre goût pour la mère du martyr Blasma

mercredi 10-janvier-2007

Silfit – CPI


L’arrivée de l’aïd d’Al-Adha suscite la joie chez les Musulmans du monde entier. Cependant cette fête n’est pas cent pour cent joyeuse pour les familles des martyrs palestiniens. Une teinte de tristesse et de larmes de séparation gâche ces fêtes.


La mère d’un martyr

Om Hassan la mère du martyr Mohammed Blasma un chef de la résistance palestinienne n’a pu s’empêcher de pleurer au moment où elle avait vu des parents venir lui présenter des félicitations à l’occasion de cette fête. L’image de son fils s’est présentée devant ses yeux. Elle se rappelle de lui. Elle se rappelle combien il l’aimait et la respectait. Combien il était obéissant. Combien il remplissait sa vie qui atteint bientôt les soixante-dix ans.

Quant aux familles des captifs palestiniens internés dans les prisons sionistes elles vivent dans des situations difficiles d’attente. Elles n’ont qu’à espérer une nouvelle possibilité mince de libération de leurs proches.


La fillette du martyr

‘Arine la fillette du martyr Blasma âgée à peine de quatre ans veut aller visiter la tombe de son père. La mère lui promet que la visite aura lieu le premier jour de la fête. Elle pose encore une fois la question inévitable : où est mon père ? Il est très certainement au paradis répond la mère. Les larmes de tristesse et de séparation se mélangent avec celles de la joie celle de la fête. Cette scène devient familière. Nombreuses sont les familles palestiniennes qui vivent cette situation dans un oubli quasi-total de la part du monde arabe et musulman.

En effet les Palestiniens vivent cette situation depuis l’occupation britannique. Et elle ne se cesse de s’aggraver notamment depuis le jour de la Nakba en 1948. Et puis pour plus de malheur vient l’état de siège imposé sur ce peuple pour son choix démocratique volant même leur bouchée de pain.


Nous résistons tout de même

Enfin la mère du martyr Blasma conclut que les Palestiniens résisteront et ne baisseront pas la tête aussi grand que soit le siège même s’ils sont affamés. Nous mourrons debout.

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