Gaza – CPI
Les autorités d’Occupation « néonazie sioniste » ont libéré aujourd’hui, mardi, 9 détenus de la bande de Gaza, tous arrêtés dans le cadre de la guerre de génocide qui sévit dans l’enclave assiégé et brutalement dévastée, depuis le 7 octobre 2023.
Un bus du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a transporté les 9 détenus, selon des photos publiées par les médias palestiniens. Aucune précision n’a été fournie dans l’immédiat concernant leur état de santé, ni les lieux où l’armée d’Occupation sioniste les a remis au CICR.
Les autorités occupantes « terroristes sionistes » libèrent régulièrement un petit nombre de Palestiniens arrêtés à Gaza, depuis le début de la guerre. Elles ont arrêté des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza. De nombreux rapports internationaux et témoignages de prisonniers ont documenté leur exposition à des conditions de détention dures et terrifiantes visant à leur infliger les plus graves préjudices possibles.
Les organisations de défense des droits humains concernées par les affaires des prisonniers rapportent que les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » ont arrêté plus de 10 700 citoyens de Cisjordanie, y compris de Jérusalem occupée, depuis le 7 octobre 2023. On estime que le nombre de détenus à Gaza depuis le début de la guerre a atteint environ 5 000, les forces armées d’Occupation « nazie sioniste » classant plus de 1 500 comme « combattants illégaux ».
Les chiffres de l’administration pénitentiaire sioniste et de la Commission des affaires des prisonniers palestiniens montrent qu’environ la moitié des prisonniers palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité ont été libérés dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, le 19 janvier. 274 prisonniers ont été libérés, tandis que 300 autres sont toujours derrière les barreaux.
Parallèlement, la torture infligée aux détenus a atteint un niveau sans précédent, selon des dizaines de témoignages recensés par les institutions compétentes. Ces crimes incluent la torture, la famine, la négligence médicale et les disparitions forcées, ainsi que des conditions de détention tragiques et difficiles, l’isolement collectif et les abus.