Nazareth – CPI
L’ambassadeur des États-Unis auprès des autorités d’Occupation « terroriste sioniste », Mike Huckabee, a réitéré le soutien de Washington au déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, malgré un rejet généralisé aux niveaux régional et international, compte tenu de la guerre de génocide, menée par Tel-Aviv contre la population civile de l’enclave, depuis le 07 octobre 2023.
Selon l’agence Anadolu, M. Huckabee a déclaré, lors d’une interview accordée à la chaîne sioniste n°12 samedi soir dernier, que l’administration américaine ne disposait pas encore de plan détaillé pour la phase « d’après » dans la bande de Gaza, mais qu’elle soutenait l’idée d’autoriser ceux qui le souhaitent à quitter la bande, selon ses propres termes. Il a ajouté que la reconstruction de Gaza serait entreprise avec la participation des États du Golfe.
L’ambassadeur Huckabee a affirmé que le Hamas était responsable du retard dans la conclusion d’un accord d’échange de prisonniers et de cessez-le-feu, le considérant comme « le seul obstacle ».
Concernant la prochaine tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, qui comprendra des pays de la région sans passer par Israël (entité occupante sioniste), Huckabee a déclaré que « cette visite est axée sur les opportunités économiques ». Il a nié toute implication politique derrière le fait d’ignorer Israël( entité occupante).
Depuis le 25 janvier, Trump promeut un plan visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza vers les pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie, un plan rejeté par ces deux pays, ainsi que par d’autres pays arabes et organisations régionales et internationales.
En revanche, l’Égypte a proposé un plan arabo-islamique pour reconstruire Gaza sans déplacer les Palestiniens, mais Trump et Netanyahou l’ont rejeté.
Avec le soutien total des États-Unis, Israël (entité usurpatrice « néonazie sioniste ») commet un génocide incessant contre la population civile de la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 172 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 personnes disparues.
