Jérusalem- CPI
Le mouvement de résistance islamique Hamas a vivement dénoncé, ce jeudi, l’irruption des forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » dans six écoles de l’UNRWA à Jérusalem occupée et l’expulsion forcée des élèves, qualifiant cette action de « violation flagrante des conventions internationales ».
Dans un communiqué transmis à Quds Press, le Hamas a affirmé que « l’assaut contre les écoles de l’UNRWA s’inscrit dans le cadre de la guerre menée par l’Occupation « néonazie sioniste » contre la présence palestinienne à Jérusalem et de sa volonté d’imposer une judaïsation totale de la ville ».
Le mouvement a appelé les Nations unies à « intervenir d’urgence pour faire cesser ces violations criminelles et faire pression afin de rouvrir les établissements scolaires ».
Jeudi matin, les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » ont envahi les écoles de l’UNRWA dans le camp de réfugiés de Choufat, au nord-est de Jérusalem occupée, à l’entrée en vigueur d’un ordre de fermeture. Elles ont apposé des avis militaires exigeant l’évacuation et la fermeture immédiate des écoles, sommant élèves et personnels éducatifs de quitter les lieux sans délai.
Des unités de police se sont massivement déployées dans et autour des écoles, provoquant une vive tension et suscitant des craintes d’agressions contre les élèves et les enseignants. Cette opération s’inscrit dans une politique systématique de ciblage des institutions éducatives palestiniennes dans la ville.
Les autorités d’Occupation « néonazie sioniste » avaient déjà notifié, début avril dernier, la directrice de l’école de filles du camp de Choufaat d’un ordre militaire de fermeture à compter du 8 mai 2025, sous prétexte d’« absence de licence légale ». L’ordre interdit l’accès aux bâtiments scolaires à toute personne après cette date, sous peine de poursuites pénales.
La mesure concerne également cinq autres écoles de l’UNRWA situées à Silwan, Wadi al-Joz et Sour Baher, où plus de 800 élèves reçoivent leur enseignement.
Il convient de rappeler qu’après l’Occupation de Jérusalem-Est en 1967, un accord connu sous le nom de « Comay-MacLemore » avait été signé entre l’Occupation et l’UNRWA, définissant le rôle de l’agence, ses fonctions et consacrant ses privilèges ainsi que son immunité diplomatique.
