Gaza – CPI
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que plus de 66 000 enfants de la bande de Gaza souffrent de malnutrition sévère, en raison de la politique de famine que les autorités d’Occupation « fasciste sioniste » continuent de mettre en œuvre, suite à la fermeture des points de passage et à l’interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire, depuis plus de deux mois.
Le porte-parole de l’UNRWA, Adnan Abou Hasna, a ajouté mardi dans un communiqué de presse que des centaines de milliers de Palestiniens mangent un repas tous les deux ou trois jours.
Depuis le 2 mars, les autorités d’Occupation « néonazie sioniste » ont fermé les points de passage avec la bande de Gaza à l’entrée de nourriture, de secours, d’aide médicale et de biens, provoquant une détérioration significative de la situation humanitaire des Palestiniens.
Le bilan des victimes de la famine s’élève à 57 morts, depuis le début de la guerre de génocide, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui a mis en garde contre une augmentation du nombre de victimes. Alors que les points de passage sont fermés et que l’aide humanitaire est bloquée, depuis plus de deux mois,
Le gouvernement palestinien et les responsables de l’ONU ont mis en garde, à plusieurs reprises, contre les dangers de la fermeture continue des points de passage par Israël (entité occupante sioniste) et de l’interdiction de l’entrée de fournitures essentielles, notamment de nourriture, de médicaments, de carburant et d’eau, dans la bande de Gaza, pendant deux mois.
Selon un article du site d’information hébreu Walla paru lundi, le cabinet de sécurité du gouvernement d’extrême droite sioniste a approuvé avant-hier un plan visant à reprendre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza par l’intermédiaire d’un fonds international et d’entreprises privées. Ce mécanisme a suscité un large rejet de la part de la partie palestinienne et des organisations internationales, car il viole les principes humanitaires.
Commentant ce plan, l’Équipe humanitaire internationale de pays dans le territoire palestinien occupé a déclaré : « Israël (entité usurpatrice « néonazie sioniste ») a cherché à mettre fin au système actuel de distribution d’aide géré par les Nations Unies et ses partenaires humanitaires. Ce plan est contraire aux principes humanitaires internationaux, dangereux, pousse les civils vers des zones militaires pour obtenir des rations, menace des vies humaines et aggrave encore les déplacements forcés. »
L’Équipe humanitaire de pays est un organe stratégique dirigé par les Nations Unies, composé de représentants des agences onusiennes et d’ONG palestiniennes et internationales, et placé sous la supervision du Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour le territoire palestinien occupé.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et le Coordonnateur des secours d’urgence, Tom Fletcher, ont précédemment annoncé que l’organisation ne participerait à aucun plan qui ne respecterait pas les principes humanitaires universels d’humanité, d’impartialité, d’indépendance et de neutralité.
Depuis le 7 octobre 2023, les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » mènent une agression continue contre la bande de Gaza, qui a fait à ce jour 52 567 morts parmi les civils, dont une majorité d’enfants et de femmes, et 118 610 blessés. Le bilan des victimes n’est pas définitif : de nombreuses victimes sont toujours sous les décombres et dans les rues, et les ambulances et les secours ne parviennent pas à les atteindre.