New York – CPI
La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a condamné la famine persistante des Palestiniens de la bande de Gaza par l’Occupation « néonazie sioniste ».
Dans un message publié sur X, Albanese a déclaré : « Pourquoi ? Après 19 mois de violences génocidaires et 60 jours durant lesquels pas un seul grain de riz n’est entré à Gaza, les Palestiniens sont dépeints au monde comme se démenant pour trouver de la nourriture comme s’ils essoufflaient. »
Elle a poursuivi : « Peuple de Gaza. Ô Palestiniens. Votre faim aujourd’hui est notre honte. Nous ne devrions pas être capables de voir votre souffrance si nous sommes si indifférents, si inactifs, si égoïstes et si corrompus que nous ne pouvons pas y mettre fin immédiatement.»
Auparavant, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies avait déclaré que la crise humanitaire à Gaza était une « honte pour la conscience mondiale » et avait averti que l’incapacité persistante de la communauté internationale à sauver les civils de la famine et de la destruction ne devait pas être tolérée.
Dans un rapport soumis au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, elle a souligné que le blocus et les opérations militaires en cours avaient transformé Gaza en une « prison à ciel ouvert », ses habitants souffrant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’eau.
Ces propos interviennent alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a récemment annoncé l’épuisement de ses stocks alimentaires dans la bande de Gaza, soumise à un blocus sioniste étouffant.
À Gaza, le décès de l’enfant Jenan Saleh al-Skafi a été annoncé aujourd’hui, samedi, des suites de malnutrition et de déshydratation à l’hôpital al-Rantisi, à l’ouest de la ville de Gaza. Cet événement survient deux mois, après que l’Occupation « terroriste sioniste » a empêché l’entrée de nourriture et de médicaments dans la bande assiégée, dans le cadre de la guerre de génocide incessant.
Le Bureau des médias du gouvernement de la bande de Gaza a déclaré dans un communiqué que le nombre de victimes de famine et de malnutrition s’élevait à 57, depuis le début de la guerre, dont une grande majorité d’enfants, y compris des malades et des personnes âgées.
Début mars 2025, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre la résistance de Gaza et Israël (puissance occupante), entré en vigueur le 19 janvier, a pris fin. Cependant, Israël(Occupation) est revenu sur cet accord et a repris son génocide, le 18 du même mois.
Le 2 mars, les autorités d’Occupation « néonazie sioniste » ont fermé les points de passage de la bande de Gaza pour l’aide humanitaire et le carburant, relançant le génocide. Les 2 400 000 de Gaza dépendent entièrement de cette aide, le génocide en cours depuis 19 mois les ayant appauvris, selon les données de la Banque mondiale.
