Damas – CPI
Les forces armées de l’Occupation « terroriste sioniste » ont lancé, vendredi, une agression contre la Syrie, ciblant les environs du palais présidentiel à Damas, dans un nouveau virage de la politique de brutalité et de terrorisme international qu’elle mène.
Le Premier ministre criminel de l’Occupation, Benjamin Netanyahou, a déclaré que l’armée de son entité usurpatrice « nazie sioniste » avait attaqué un objectif près du palais présidentiel dans la capitale syrienne, promettant de poursuivre l’agression sous prétexte de « protéger » les membres de la minorité druze.
Il s’agit de la deuxième fois que l’Occupation « fasciste sioniste » mène une agression contre la Syrie en l’espace de deux jours, dans le cadre de son ingérence dans les affaires syriennes et de ses tentatives de semer le chaos, sous le prétexte de « défendre » les Druzes.
Dans un communiqué conjoint avec son ministre de la Défense, Israël Katz, Netanyahou a indiqué : « Israël (entité occupante sioniste) a mené un raid aérien hier soir près du palais présidentiel à Damas ». Il a ajouté : « C’est un message clair au régime syrien : nous ne permettrons pas aux forces (syriennes) de se déployer au sud de Damas ni de constituer une menace pour les Druzes. »
Mercredi dernier, un avion sioniste avait bombardé ce qu’Israël (Occupation) a qualifié de trois « objectifs sécuritaires » dans le quartier d’Ashrafiyat Sahnaya, prétendant « défendre » les Druzes, dans le cadre de ses tentatives d’exploiter cette minorité pour renforcer ses violations de la souveraineté syrienne, alors que Damas affirme que toutes les communautés du pays jouissent de droits égaux sans aucune discrimination.
Ces frappes interviennent dans un contexte de tensions récentes à Jarmana, dans la banlieue de Damas, qui ont abouti à un accord entre le gouvernement et la chefferie de la ville, permettant l’entrée du service de sécurité générale dans la zone.
Selon les médias locaux, les forces de sécurité générale sont effectivement entrées à Jarmana et ont déployé des barrages autour de la ville. Les photos montrent une activité normale sur la place de la liberté au centre de Jarmana et dans ses rues principales, sans aucune présence armée.
Le directeur de la sécurité de la banlieue de Damas a déclaré à Al Jazeera que les forces de sécurité avaient commencé à renforcer leur présence à Jarmana conformément à l’accord entre le ministère de l’Intérieur et la chefferie locale, ajoutant qu’elles commenceraient à saisir les armes lourdes détenues par les groupes à Jarmana et que toute personne refusant serait considérée hors-la-loi.
La chefferie de la communauté des Druzes a réaffirmé son engagement envers les positions nationales stables, considérant ses membres comme faisant partie intégrante de la nation syrienne unifiée.
La chefferie a également renouvelé son rejet de la division, de l’éclatement ou de la séparation, appelant à renforcer le rôle du ministère de l’Intérieur et des autorités judiciaires dans la province de Sweida, ainsi qu’à sécuriser la route entre Sweida et Damas, en rétablissant l’ordre sur le territoire syrien, loin des conflits sectaires.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements ont éclaté à Ashrafiyat Sahnaya, où résident des Druzes, entre les forces de sécurité syriennes et des « groupes hors-la-loi », après l’apparition d’un enregistrement sonore d’un Druze insultant la personnalité du Prophète Mohammed (paix soit sur lui), ce qui a conduit à la mort de cinq personnes.