Gaza – CPI
Le Programme alimentaire mondial a indiqué que les familles de Gaza ne savent pas d’où viendra leur prochain repas, en raison du blocus strict imposé par Israël sur la bande de Gaza depuis environ sept semaines.
Dans une déclaration publiée sur la plateforme « X », dimanche, le programme a appelé toutes les parties à prioriser les besoins des civils, à protéger les travailleurs humanitaires et à permettre l’entrée immédiate de l’aide humanitaire dans Gaza, en pleine poursuite du siège et de l’extermination israélienne.
L’agence onusienne a souligné que les familles de Gaza ne savent pas où elles trouveront leur prochain repas, en accompagnant son message d’une vidéo montrant une pancarte avec l’inscription : « Magasin fermé jusqu’à nouvel ordre », et une autre mentionnant : « Gaza a besoin de nourriture ».
Depuis le 2 mars dernier, Israël a fermé les points de passage du secteur, empêchant l’entrée d’aide alimentaire, humanitaire, médicale et de marchandises, ce qui a entraîné une grave détérioration des conditions humanitaires pour les Palestiniens, comme le confirment des rapports gouvernementaux, juridiques et internationaux.
Il y a deux jours, l’UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) a déclaré, dans un rapport, que le siège israélien de Gaza depuis environ sept semaines est plus sévère que durant la période initiale après le 7 octobre 2023.
L’UNRWA a précisé que 420 000 personnes ont été à nouveau déplacées dans la bande de Gaza depuis le 18 mars dernier en raison des attaques israéliennes renouvelées.
Au début du mois de mars 2025, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre le mouvement Hamas et Israël a pris fin. Cet accord, en vigueur depuis le 19 janvier, a été facilité par l’Égypte, le Qatar et soutenu par les États-Unis, avec l’engagement du mouvement palestinien.
Cependant, Benyamin Netanyahou a renié le début de la deuxième phase de l’accord et a relancé l’extermination dans la bande de Gaza le 18 mars, en réponse au groupe le plus extrémiste de son gouvernement de droite, selon les médias israéliens.
Depuis la reprise de l’extermination, 1 827 Palestiniens ont été tués et 4 828 blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, selon les informations publiées par le ministère de la Santé ce dimanche.
Avec le soutien des États-Unis, Israël a commis, depuis le 7 octobre 2023, des crimes de génocide à Gaza, qui ont causé plus de 168 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, ainsi que plus de 11 000 disparus.