Gaza – CPI
Le mouvement de résistance islamique Hamas a déclaré que l’occupation israélienne poursuit son crime de génocide contre les habitants de la bande de Gaza depuis plus de sept semaines consécutives, dans un silence international inquiétant.
Dans un communiqué reçu ce mardi par le Centre d’Information Palestinien, Hamas a affirmé que le gouvernement de l’occupation continue d’interdire l’entrée des produits de première nécessité dans la bande de Gaza, y compris la nourriture, les médicaments et le carburant, tout en ciblant directement les puits d’eau et les stations de dessalement.
Le mouvement a souligné que cette situation humanitaire catastrophique imposée à plus de 2,25 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza s’accompagne de massacres systématiques, constitutifs d’un pilier central dans un génocide planifié, exécuté par les dirigeants de l’occupation, sous le regard silencieux de la communauté internationale.
Hamas a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités légales et humanitaires, et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la politique de famine collective et garantir l’entrée de l’aide alimentaire et médicale à destination des habitants de Gaza.
Le mouvement a également lancé un nouvel appel aux pays arabes et musulmans – gouvernements, peuples et partis – pour adopter une position historique visant à mettre fin au siège imposé à la bande de Gaza.
Vendredi dernier, Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens), a annoncé que Gaza était entrée dans une phase de « famine extrême », en raison de la fermeture continue des points de passage par Israël depuis le 2 mars dernier, ce qui a conduit à l’épuisement des fournitures essentielles dans le territoire.
Le 2 mars, Israël a fermé les points de passage vers Gaza, empêchant l’entrée de l’aide humanitaire, alimentaire et médicale, entraînant une détérioration sans précédent de la situation humanitaire.
Le 18 mars dernier, l’occupation s’est désengagée de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers en vigueur depuis le 19 janvier, et a repris sa guerre de génocide contre le territoire dévasté.