Gaza – CPI
Le mouvement Hamas a salué « l’attitude héroïque » de l’ingénieure Ibtihel Abou Al-Saâd, soulignant que « par son courage et son sacrifice rares, elle a mis en lumière la complicité des plus grandes entreprises technologiques mondiales avec la machine de guerre sioniste, en fournissant à l’armée d’Occupation criminelle « néonazie sioniste » des outils et technologies d’intelligence artificielle utilisés dans la perpétration du génocide « barbare » contre notre peuple à Gaza ».
L’ingénieure Abou Al-Saâd, d’origine marocaine et employée chez Microsoft, est apparue dans une vidéo interrompant le discours du directeur exécutif du secteur de l’intelligence artificielle, Mustafa Suleyman (Britannique d’origine syrienne), lors de la cérémonie du 50e anniversaire de la société, pour dénoncer les relations de l’entreprise avec l’ennemi occupant et son soutien technologique à son armée « fasciste sioniste ».
Dans un communiqué publié, samedi soir, le Hamas a salué l’attitude « authentique » de l’ingénieure Ibtihel Abou Al-Saâd, soulignant que son refus de participer aux crimes de ces entreprises et son attachement aux valeurs de justice et d’humanité que porte la cause palestinienne, incarnent la pureté de la conscience humaine, la force des principes moraux, et la détermination à dévoiler le visage sanglant de ces mercenaires multinationales, et leur implication explicite dans les opérations criminelles de génocide contre les civils innocents dans la bande de Gaza.
Le mouvement a appelé l’ensemble des employés travaillant au sein d’institutions complices de l’ennemi occupant « nazi sioniste » et de ses crimes à suivre l’exemple de l’ingénieure Abou Al-Saâd.
Il a également exhorté les Nations unies, les États et les organisations de défense des droits humains, à travers le monde, à documenter toutes les formes de complicité technologique avec les crimes de l’Occupation « fasciste sioniste », à engager des poursuites judiciaires contre ces entreprises devant les tribunaux internationaux, à leur imposer des sanctions immédiates pour leurs violations des lois et des principes humanitaires.
