Nazareth – CPI
Ce matin, dimanche, la radio de l’armée d’occupation a diffusé des enregistrements sonores du chef d’état-major précédent, Herzli Halevy, dans lesquels il admet l’échec de son armée à repousser l’attaque du Hamas, tout en reconnaissant que le Hamas avait trompé son armée.
Dans l’enregistrement, qui a été divulgué, Halevy a déclaré : « Il n’y a pas d’autre option, je dois féliciter le mouvement Hamas pour la tromperie et l’escroquerie qu’il a exercées sur nous. »
Il a ajouté que le mouvement avait réussi à nous tromper par les émeutes (manifestations près du mur frontalier), grâce à leur calme et à leur préoccupation pour leurs revendications humanitaires, soulignant que le Hamas « avait utilisé ces méthodes pour nous endormir et préparer son attaque. Ils nous ont trompés et ils ont réussi. »
Dans l’enregistrement divulgué, il a poursuivi en disant : « Dans toutes les manœuvres et délibérations que nous avons menées, nous n’avions pas imaginé un tel scénario, ni même 5 % de ce scénario. »
Halevy a expliqué comment le Hamas avait trompé Israël en lui faisant croire que ses revendications étaient purement humanitaires, en déclarant : « Les mêmes personnes qui se sont adressées à nous, et au coordinateur des opérations du gouvernement en Cisjordanie, pour faire sortir des enfants atteints de cancer de Gaza pour les traiter en Israël… ce sont les mêmes qui ont utilisé cela pour nous endormir. »
Les aveux du chef d’état-major démissionnaire ont été divulgués, selon le journal Maariv, lors d’une réunion à laquelle Halevy et le commandant de la zone sud sortant, Yaron Finkelman, ont participé avec les habitants de la colonie de « Nir Oz » jeudi dernier. Lors de cette réunion, ils ont présenté les résultats de l’enquête sur les performances de l’armée lors de l’attaque de leur colonie, qui a enregistré le plus grand nombre de tués et de détenus, où un quart de ses habitants ont été tués ou capturés.
Le chef d’état-major avait démissionné de son poste et quitté officiellement ses fonctions il y a dix jours, sous la pression du niveau politique, qui lui attribuait la responsabilité de l’échec à repousser l’opération « Al-Toofan »..
