CPI
Selon une estimation de l’ONU, la reconstruction de la bande de Gaza, détruite par la guerre de génocide perpétrée par l’armée d’Occupation « néonazie sioniste », nécessite plus de 53 milliards de dollars, dont plus de 20 milliards sur les 3 premières années.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a écrit dans un rapport préparé à la demande de l’Assemblée générale que les montants nécessaires au relèvement et à la reconstruction à court, moyen et long terme dans la bande de Gaza « sont estimés à environ 53 milliards et 142 millions de dollars ». Dans ce montant, le financement à court terme nécessaire pour les 3 premières années est estimé à environ 20 milliards et 568 millions de dollars.
La reconstruction de Gaza comprend plusieurs aspects principaux, notamment :
1-Infrastructures de base, notamment la reconstruction des réseaux d’eau et d’égouts, la reconstruction des réseaux électriques et la réhabilitation des routes, des ponts et des transports publics.
2-Reconstruire des maisons et des bâtiments.
3-Établissements de santé, reconstruction des hôpitaux et centres de santé endommagés.
4-Installations éducatives, réparation d’écoles, d’universités et d’établissements d’enseignement.
5-Revitaliser les secteurs productifs tels que l’agriculture et l’industrie.
6-Enlèvement des décombres et élimination des restes de guerre.
7-Dépollution des zones de munitions non explosées.
-8-Réhabilitation du secteur public et des services gouvernementaux.
Les bombardements sionistes sur la bande de Gaza assiégée ont provoqué un « niveau de destruction sans précédent dans l’histoire moderne », selon un précédent rapport des Nations Unies.
Selon une évaluation des dégâts, réalisée le mois dernier par le Centre satellitaire des Nations Unies (UNOSAT), au 1er décembre, environ 69 % des bâtiments de la bande de Gaza avaient été endommagés ou détruits, soit un total de 170 812 bâtiments.
L’Organisation sanitaire de l’ONU indique également que seulement 18 hôpitaux sur 36 (50%) fonctionnent « partiellement » avec une capacité totale de 1 800 lits.
Au 1er décembre, l’UNICEF avait recensé au moins 496 écoles endommagées, soit près de 88 % des 564 établissements recensés. Parmi ces écoles, 396 ont été directement touchées par les bombardements.
Selon les images prises par l’UNOSAT le 26 septembre 2024, 68 % des terres agricoles de la bande de Gaza, soit 103 kilomètres carrés, ont été endommagées à cause de la guerre.
Dans le gouvernorat du nord de Gaza, le pourcentage de terres agricoles endommagées a atteint 79%, et dans le gouvernorat de Rafah, 57%.
Les actifs agricoles (y compris les systèmes d’irrigation, les fermes d’élevage, les vergers, les machines et les installations de stockage) ont été tellement endommagés que l’ampleur des dégâts d’ici début 2024 se situe entre 80 % et 96 %, selon un rapport publié par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, en septembre dernier.
En ce qui concerne le réseau routier, le taux de dégâts a atteint environ 68% du total des routes du secteur, avec un total de 1 190 kilomètres détruits, selon une « analyse préliminaire » réalisée par l’UNOSAT, le 18 août.