Toulkarm – CPI
Les forces armées d’Occupation « néonazie sioniste » ont poursuivi leur agression contre la ville de Toulkarem et son camp, pour le 11e jour consécutif, au milieu de destructions massives, de déplacements massifs et de renforts militaires sans précédent.
Après les premières heures de l’aube, les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » ont tiré au hasard et de manière intensive sur les maisons des citoyens du camp de Toulkarem et de la rue Al-Sikka, près de la banlieue d’Iktaba.
Les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » ont envoyé des renforts militaires supplémentaires, notamment de l’infanterie, en direction du camp militaire de « Tsnaoz », à l’ouest de la ville, en passant par les rues menant au camp.
Des témoins ont rapporté que ces forces occupantes sont déployées en masse devant l’entrée principale nord du camp et dans les terres agricoles en face de celui-ci, et y mènent des opérations de ratissage et de fouille, alors qu’elles s’emparent de plusieurs bâtiments résidentiels entourant et surplombant le camp, et les ont transformés en casernes militaires.
Ce déploiement coïncide avec la présence généralisée de soldats occupantes sionistes à l’intérieur des quartiers et des ruelles du camp, avec le déploiement d’un grand nombre d’équipes de snipers à l’intérieur des maisons, qui guettent tout ce qui bouge et tirent dessus.
Le camp vit une situation tragique avec un siège complet, y compris des raids généralisés sur les maisons par les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » de manière barbare, les vandalisant et les détruisant, expulsant les habitants, les menaçant avec des armes, ce qui a conduit au déplacement de milliers d’entre eux, ne laissant que des centaines qui vivent à la périphérie du camp, en particulier le quartier de Qaqun.
L’escalade de l’agression « barbare » sioniste contre la ville et son camp a provoqué des destructions sans précédent et complètes, affectant toute l’infrastructure des réseaux d’électricité, d’eau, de communication et d’Internet, en plus de la destruction totale et partielle de dizaines de maisons, de magasins et d’institutions, et de leur exposition aux incendies et aux bombardements, ce qui a aggravé les souffrances du camp et des résidents restants.
Des vidéos et des photos prises par des citoyens à l’intérieur du camp ont montré la destruction massive de maisons dans le quartier d’Al-Ghanem, avec des maisons partiellement détruites et d’autres complètement brûlées, des ruelles remplies de décombres, des infrastructures délabrées et une zone complètement vide de résidents, comme si l’endroit avait été frappé par un tremblement de terre.
Les citoyens qui se trouvent encore dans leurs maisons du quartier de Qaqun, pris au piège au milieu des destructions, ont demandé qu’une aide humanitaire d’urgence leur soit envoyée, notamment de la nourriture, de l’eau, des médicaments pour les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, et du lait pour bébé, en particulier avec l’interruption de l’eau, de l’électricité et des services de base en raison de cette escalade de l’agression « brutale » néonazie sioniste.
Hier, l’armée de l’entité usurpatrice « néonazie sioniste » a empêché les équipes du Croissant-Rouge palestinien, qui distribuaient de l’aide aux habitants à l’intérieur du camp, de poursuivre le processus de distribution, sous prétexte que le délai qu’elle leur avait fixé était expiré, et les a forcées à partir.
Dans la ville de Toulkarem, les forces d’infanterie ont été déployées en masse dans le quartier est de la ville. Elles ont attaqué des maisons, en particulier celles situées au carrefour d’Abou Safiya, adjacentes et proches du camp, tout en détruisant et saccageant leur contenu, en vérifiant l’identité de leurs résidents , les soumettant à des interrogatoires, transformant un certain nombre d’entre elles en casernes militaires.
Hier soir, les forces armées de l’ennemi occupant « nazi sioniste », stationnées autour de l’hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet, ont tiré des balles lourdes sur les caméras de diffusion en direct de la télévision locale « Paix », alors qu’elles couvraient l’agression contre le camp, ce qui a provoqué l’interruption complète de la diffusion.
Une force de soldats d’infanterie sioniste a pris d’assaut le bâtiment de l’école de filles Al-Adawiya, près de l’hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet et a déployé des tireurs d’élite à ses fenêtres, tout en poursuivant son siège de l’hôpital, en utilisant le bâtiment commercial adjacent Al-Adawiya comme caserne militaire, au milieu d’une forte présence de soldats à ses entrées, entravant le travail des ambulances et des équipes médicales.
