Gaza – CPI
Le Mouvement de résistance islamique (Hamas) a condamné dans les termes les plus forts et exprimé son rejet des déclarations du président américain Trump, dans lesquelles ce dernier a révélé que les États-Unis vont occuper la bande de Gaza et déplacer le peuple palestinien.
Le Hamas a souligné dans un communiqué de presse mercredi que ces déclarations sont hostiles à notre peuple et à notre cause, ne serviront pas la stabilité dans la région et ne feront qu’ajouter de l’huile sur le feu.
Il a déclaré : « Nous, notre peuple palestinien et ses forces vives ne permettrons à aucun pays au monde d’occuper notre terre ou d’imposer une tutelle sur notre grand peuple palestinien, qui a offert des fleuves de sang pour libérer notre terre de l’Occupation sioniste et pour établir notre État palestinien avec Jérusalem comme capitale. »
le Hamas a appelé l’administration américaine et le président Trump à retirer ces déclarations irresponsables qui contredisent les lois internationales et les droits naturels de notre peuple palestinien sur sa terre.
La Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique et les Nations Unies ont également appelé à une réunion urgente pour donner suite à ces déclarations dangereuses et pour adopter une position ferme et historique qui préserve les droits nationaux de notre peuple palestinien, son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son État palestinien avec Jérusalem comme capitale.
Il convient de noter que Trump a déclaré, hier, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche : « Les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza, et nous serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses non explosées et autres armes qui s’y trouvent, et nous raserons le site jusqu’au sol, et nous débarrasserons des bâtiments détruits. »
S’adressant à Netanyahu à la Maison Blanche avant la conférence de presse, Trump a de nouveau évoqué l’idée de déplacer les Palestiniens de Gaza vers un nouvel emplacement fourni par un ou plusieurs États du Moyen-Orient, affirmant qu’il était impossible de croire que quiconque voudrait rester dans cette région déchirée par la guerre. Selon ses propos malveillants et discriminatoires.
