Gaza – CPI
Le chef du Hamas, Oussama Hamdan, a confirmé lundi soir que le passage terrestre de Rafah fonctionnait pour permettre aux cas humanitaires de circuler dans la première phase, et que les modalités de retour des personnes bloquées seraient convenues lors des négociations de la deuxième phase.
Hamdan a souligné dans un discours prononcé lors d’une réunion organisée par le Centre d’études politiques que la meilleure formule pour résoudre la situation à Gaza est de former un gouvernement d’unité nationale.
Il a ajouté : « S’il n’est pas possible de le former, Nous sommes ouverts à tous les options ; Ce qui conduit finalement à la formation d’une administration nationale pour le secteur. »
Le chef du Hamas a poursuivi : « Nous avons parlé clairement avec les médiateurs de la procrastination d’Israël (entité occupante sioniste) concernant la question de l’aide et des abris pour les habitants de Gaza. Nous avons un comité qui surveille ce qui est introduit dans le secteur. L’Occupation « fasciste sioniste » crée et fabrique délibérément des problèmes.
Il a déclaré : « Les médiateurs nous ont informés de certaines mesures qui obligeraient l’Occupation « terroriste sioniste » à respecter ce qui a été convenu, et les détails seront précisés demain. » Si cela n’arrive pas, le Hamas prendra des mesures de son côté.
Il a poursuivi : « Nous sommes intéressés par un arrêt permanent de l’agression dans la bande de Gaza et par sa reconstruction. »
Hamdan a souligné que la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers sera importante dans les négociations, car elle présentera des prisonniers dans différentes catégories, y compris des peines d’emprisonnement à perpétuité, de longues peines, des prisonniers du Hezbollah et des prisonniers de Gaza arrêtés après le 7 octobre.
Concernant les prisonniers libérés dans le cadre de l’accord « Déluge des Libres », qui ont été déportés à l’étranger, Hamdan a expliqué que le mouvement est toujours en contact avec un certain nombre de pays pour les accueillir, et que l’affaire pourrait prendre un certain temps, mais qu’elle est en passe d’être résolue.
