Gaza – CPI
Des sources médicales ont annoncé, ce mardi matin, la mort du journaliste libéré Mohammed Bashir Al-Talmas, qui a succombé à ses blessures après avoir été blessé lors d’un bombardement israélien. Cela porte à 204 le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre d’extermination contre Gaza le 7 octobre 2023.
Al-Talmas (40 ans) avait été gravement blessé hier lors d’un raid israélien qui a visé un groupe de civils alors qu’ils se tenaient près de la route, près de la salle Al-Shorouk dans le quartier Sheikh Radwan. Il a subi une intervention chirurgicale au niveau de l’abdomen dans le but de sauver sa vie, avant que les médecins n’annoncent son martyre ce matin.
Le journaliste Al-Talmas travaillait en tant que rédacteur au sein de l’agence de presse palestinienne « Safa » depuis sa création en 2009.
Le bureau de la presse gouvernementale a déploré la perte du journaliste Al-Talmas et a appelé l’Union internationale des journalistes, l’Union des journalistes arabes, ainsi que toutes les organisations journalistiques à travers le monde à condamner les crimes systématiques contre les journalistes et les médias palestiniens à Gaza.
Dans un communiqué, le bureau a tenu Israël, l’administration américaine et les pays impliqués dans ce crime de génocide, tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, pleinement responsables de ce crime barbare.
Le bureau a également appelé la communauté internationale, les organisations internationales et celles travaillant dans le domaine du journalisme et des médias dans le monde entier à condamner les crimes de l’occupation, à la punir et à poursuivre ses criminels devant les tribunaux internationaux pour leurs crimes continus.
Il a également exigé une pression sérieuse et effective pour mettre fin au génocide, protéger les journalistes et les médias à Gaza, et arrêter les meurtres et assassinats ciblés des journalistes.