Nazareth – CPI
L’armée d’Occupation « terroriste sioniste » a annoncé qu’elle avait besoin de recruter 12 000 soldats, alors que le ministre de la Défense est accusé de cacher cette information à la Cour suprême, se rendant ainsi complice de l’évasion du service militaire par les Haredim.
L’officier Shai Tayev, de la Division des ressources humaines de l’armée d’Occupation « néonazie sioniste », a révélé lors de la session du Comité de contrôle de l’État qui s’est tenue, hier, à la Knesset que « les données mises à jour, concernant le nombre de recrues, indiquent que l’armée a besoin de recruter 12 000 soldats ». C’est un chiffre que le chef de l’opposition sioniste, Yair Lapid, a accusé le ministre de la Défense, Yisrael Katz, d’avoir « caché à la Cour suprême, se rendant ainsi complice de l’évasion du service militaire par les Haredim », selon ce qu’il a déclaré dans un tweet sur la plateforme « X ».
La session de la commission parlementaire s’est déroulée en parallèle avec une session tenue à la Cour suprême, suite à la réponse de l’État aux appels déposés, concernant le recrutement de jeunes Haredi par le « Mouvement pour un gouvernement de qualité », « Israël libre » et le Mouvement « Mère vigilante », dans le but de mettre en œuvre la décision rendue par la « Cour suprême » qui a annulé la clause exemptant les étudiants des « yeshivot » (instituts de Torah) de la conscription.
Dans la réponse envoyée au tribunal par le procureur général Gali Baharav-Miara, mardi soir, l’armée a déclaré qu’elle pourrait recruter 4 800 Haredim, au cours de l’année de conscription en cours et 6 000 autres d’ici juillet 2026.
L’armée d’Occupation « fasciste sioniste » a récemment émis 7 000 ordres de conscription d’une part, et 1 200 mandats d’arrêt d’autre part, contre ceux qui n’ont pas répondu à l’ordre de se conformer à la première et à la deuxième convocation, ou contre ceux qu’elle a qualifiés de « déserteurs ».
À partir de juillet 2026, il n’y aura plus d’obstacles au recrutement des Haredim dans l’armée, selon ce que rapporte le site « Ynet », à propos des données que l’armée a présentées à la Cour suprême, et son insistance sur le fait qu’elle « atteindra le niveau requis ». Et ce, malgré les faibles chiffres de recrutement ; Selon le même site, sur les 3 000 ordres initiaux envoyés au début de l’année dernière, seuls 413 Haredim s’y sont conformés, dont 249 qui ont mené à bien le processus de nomination.
La chancelière a déclaré dans sa réponse que dans le contexte de la guerre, l’armée doit recevoir une forte dose de main-d’œuvre dans ses rangs, et que par conséquent le recrutement de Haredim constitue un « besoin de sécurité évident ». Étant donné la nature particulière de ce groupe, « l’armée a ouvert des voies spéciales pour cette communauté », faisant référence aux unités militaires compatibles avec le style de vie conservateur que les Haredim persistent à suivre.
Dans un contexte similaire, un rapport de l’Institut sioniste pour la démocratie a indiqué, hier, mercredi, que le nombre de résidents Haredi en Israël (entité usurpatrice nazie sioniste) a atteint 1 390 000 personnes, constituant 13,9% de la population totale. Le taux de jeunes de moins de 19 ans dans la communauté Haredi atteint 57 %, ce qui tombe à 31 %, lorsqu’on parle de la même tranche d’âge parmi la population juive non Haredi totale.
Le rapport prévoit que le taux de la population Haredi atteindra 16%, en 2030, indiquant que l’impression qui prévaut à propos de la communauté Haredi est que cette dernière est une communauté différente du reste de la communauté juive non Haredi, dans une série de modèles, notamment en matière d’éducation, d’emploi et de mode de vie. Le rapport décrit la communauté Haredi comme « une communauté qui apporte des ajustements limités à son mode de vie, en raison des changements et des nécessités sociales et économiques ».
