Ramallah – CPI
La Commission des Affaires des Prisonniers et des ex- détenus et le Club des Prisonniers Palestiniens ont déclaré que le martyr et ancien prisonnier Ismail Taqatqa, âgé de 40 ans, originaire de Bethléem avait été soumis à un crime médical systématique dans les prisons de l’Occupation « néonazie sioniste », ce qui a conduit à son martyre, ce matin en Jordanie, cinq mois après sa libération.
La Commission et le club ont confirmé mercredi dans un communiqué que le martyr Taqatqa est une nouvelle victime des crimes médicaux systématiques pratiqués par le système pénitentiaire brutal « néonazi sioniste », contre des milliers de prisonniers qui ont été soumis et sont soumis à la torture systématique, en d’une manière inédite depuis le début de la guerre de génocide, indiquant qu’il souffrait d’un cancer du sang après sa libération, le 29 août 2024.
Selon le communiqué ; Les délits médicaux et le refus de soins ont été l’outil le plus important pour procéder à des exécutions systématiques de dizaines de prisonniers, depuis le début de la guerre, et tous les crimes ont été utilisés pour tuer davantage de prisonniers, notamment en imposant des conditions de détention dures et tragiques, les torturant, menant des attaques systématiques et infectant délibérément les prisonniers de maladies, en les privant de traitement et de soins de santé, en les affamant et en transformant leur besoin de traitement en un outil de torture.
La Commission et le Club ont déclaré que le cas du martyr Taqatqa pose aujourd’hui une question majeure et renouvelée et immédiate sur le sort de milliers de prisonniers dans les prisons d’Occupation « terroriste sioniste », en particulier les prisonniers malades dont les institutions ne peuvent plus compter le nombre, les conditions tragiques de détention ont transformé tous les prisonniers en prisonniers malades à différents niveaux.
Ils ont déclaré que la majorité des prisonniers et détenus qui ont été libérés par l’Occupation après la guerre et qui souffrent encore aujourd’hui de problèmes de santé, dont beaucoup ont dû être transférés à l’hôpital immédiatement après leur libération, certains d’entre eux se sont révélés plus tard malades ou souffrent d’un problème de santé chronique dont ils ne souffraient pas avant leur arrestation, d’après les examens médicaux qu’ils ont subis après leur libération, ainsi que les symptômes de santé généraux dont ils se sont plaints après leur libération, d’après leurs témoignages.
La Commission et le Club ont indiqué que l’Occupation n’est pas satisfaite de ses crimes contre les prisonniers dans les prisons, mais continue de le faire avec d’autres outils, notamment en privant le citoyen palestinien de traitement dans les hôpitaux des territoires occupés en 1948 (pour des raisons de sécurité), comme cela s’est produit avec le martyr Ismail Taqatqa, après qu’il est devenu clair qu’il avait besoin d’une greffe de moelle, mais l’Occupation « fasciste sioniste » ayant refusé de le transférer dans les territoires occupés en 194 pour achever son traitement, et s’est ensuite efforcée d’empêcher son transfert en Jordanie, afin d’y parvenir pour terminer son traitement. Le délai imposé par l’Occupation avant son transfert en Jordanie a ensuite contribué à l’aggravation de son état de santé jusqu’à ce qu’il soit mort, ce matin, en Jordanie.
Il est à noter que le martyr Taqatqa est marié et père de 4 enfants. Selon sa famille, il ne souffrait pas de problèmes de santé avant son arrestation en mars 2024. Lors de sa dernière période de détention à la prison d’Ofer, en août 2024 et avant. Après sa libération, son état de santé a commencé à se détériorer soudainement. Après que la situation s’est aggravée et ait atteint un stade difficile, il a été transféré à l’hôpital Hadassah, libéré sous conditions, puis transféré à l’hôpital universitaire An-Najah, où il est resté pendant un certain temps, avant d’être transféré en Jordanie.
La Commission et le Club ont averti que le passage d’une période plus longue pour les prisonniers et les détenus dans les prisons d’Occupation « terroriste sioniste », avec la poursuite des mesures de représailles en cours après la guerre, conduirait à une aggravation des conditions de santé des prisonniers, et provoquer des maladies même chez les détenus et les prisonniers en bonne santé, d’autant plus que de nombreux prisonniers ne souffraient pas de problèmes de santé auparavant. Aujourd’hui, ils souffrent de problèmes de santé évidents, notamment avec la propagation d’épidémies dans leurs rangs, la plus importante étant la gale, qui constitue un phénomène. Il est clair qu’il s’agit de délits médicaux et de propagation délibérée d’épidémies parmi les prisonniers, dans le but de les tuer et de leur causer des maladies et des problèmes de santé chroniques qui ne pourront être traités par la suite.
Les autorités et le club ont tenu l’administration pénitentiaire d’Occupation « fasciste sioniste » entièrement responsable de la mort de l’ancien prisonnier Taqatqa et du sort de milliers de prisonniers qui font face à des mesures systématiques répressives visant à les tuer.
Il convient de noter que parmi les cas marquants, outre celui du martyr Taqaqta, figure celui du martyr et ancien prisonnier Farouk Al-Khatib, libéré en décembre 2023 et mort cinq mois après sa libération, après on a découvert qu’il souffrait d’un cancer et qu’il était à un stade avancé de la maladie.
Dans ce contexte, les institutions pénitentiaires ont renouvelé leur appel aux familles des détenus libérés, leur demandant que la première mesure qu’elles prennent immédiatement après la libération de leurs enfants soit de les transférer à l’hôpital le plus proche, de procéder aux examens nécessaires, de faire un premier examen rapport médical sur leur état de santé et conserver ce rapport pour son importance, à la lumière des données sanitaires sérieuses que les établissements surveillent sur l’état de santé des détenus et des personnes libérées.
La Commission et le Club ont renouvelé leurs demandes répétées pour que le système international des droits de l’homme rétablisse son rôle, mette fin à l’état terrifiant d’impuissance face à la poursuite de la guerre de génocide sioniste, dont l’un des aspects est celui des crimes perpétrés contre les prisonniers dans les prisons et les camps de l’Occupation « néonazie sioniste », qui constituent un autre aspect du génocide en cours.