Cisjordanie – CPI
Les forces armées d’Occupation « néonazie sioniste » ont commencé la nouvelle année en menant une attaque de démolition visant la maison d’une famille jérusalémite résidant dans la ville d’Al-Walaja, au sud de Jérusalem occupée.
Les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste », accompagnées d’un bulldozer militaire, ont pris d’assaut le quartier « Ain Hweizeh » à Al-Walajah et démoli une maison de la famille Abou Rizq.
Des sources de Jérusalem ont rapporté que la maison appartient au citoyen de Jérusalem, Nisreen Abou Rizq, et abrite cinq personnes, dont la plupart sont des enfants devenus sans abri.
Elles ont souligné que la démolition avait eu lieu sans avertissement préalable et que la famille n’avait pas été autorisée à décharger le contenu de leur maison.
Le village d’Al-Walaja est soumis depuis des années à une attaque féroce de colonisation, représentée par la démolition de dizaines de maisons, d’autres avis de démolition, l’arrêt des constructions, le passage des terres au ravage et dragage, la coupe d’arbres et la démolition des murs de soutènement, dans le but de mettre en œuvre les ambitions de colonisation sioniste.
L’ennemi occupant « néonazi sioniste » tente de s’emparer de la zone à des fins de colonisation,, en reliant les colonies entre elles dans le complexe « Gush Etzion ».
Selon les médias hébreux, 800 logements coloniaux seront construites dans la région de Walaja, en prétendant que ces terres soient des « terres de l’État ».
Le village d’Al-Walaja est l’un des villages déplacés en 1948. Il est situé à 5,8 km au sud-ouest de la ville de Jérusalem occupée et à 4 km au nord de Bethléem. Il est considéré comme l’un des plus anciens villages de Palestine.
L’Occupation « terroriste sioniste » s’est emparée de 74 % des terres du village en 1948, démolissant les bâtiments et les maisons du village et établissant la colonie « Amindav » sur ses ruines, en 1950. Cependant, certains des monuments du village sont toujours installés, témoignant de son caractère arabe et du déplacement forcé de ses résidents.
