Sanaa – CPI
Les autorités yéménites ont affirmé que les raids sionistes sur les ports de Hodeidah, du 20 juillet dernier au 19 décembre, ont causé des pertes estimées à environ 313 millions de dollars.
Les nouvelles statistiques ont été révélées lors d’une conférence de presse tenue par le ministre des Transports du gouvernement de Sanaa, Muhammad Qahim, en présence des dirigeants yéménites et de l’équipe de la Mission des Nations Unies pour soutenir l’accord de Hodeidah (UNMHA), concernant les répercussions du ciblage d’Israël(entité occupante sioniste) des ports de Hodeidah, Saleef et Ras Issa.
Un communiqué, publié lors de la conférence de presse, explique que la Société des ports de la mer rouge souffre toujours des conséquences des dommages causés par les raids sionistes sur les trois ports de Hodeidah.
Il a déclaré que les récents raids d’Occupation sioniste ont causé de graves dommages aux équipements et aux infrastructures du port de Hodeidah, affectant les ponts roulants, la centrale électrique et les remorqueurs-grues des navires, avec des pertes totales estimées à environ 313 millions de dollars.
Le communiqué souligne que la destruction des ports yéménites constitue une violation flagrante des principes et des dispositions du droit international et de la Charte des Nations Unies, notamment des quatre Conventions de Genève et des protocoles qui y sont annexés, qui criminalisent le ciblage d’installations vitales indispensables au personnes, comme les ports et les installations économiques, car ils font partie des biens civils dont il est interdit de prendre pour cible.
Le commandement central américain (Centcom) a annoncé la mise en œuvre de frappes aériennes « précises » sur une installation de stockage de missiles et une installation de commandement et de contrôle gérée par le groupe Ansar Allah, dans la capitale yéménite, Sanaa.
Le commandement central américain a déclaré, samedi soir, que les frappes visaient à « perturber et affaiblir les opérations des Houthis, y compris les attaques contre des navires de guerre et des navires commerciaux américains, dans le sud de la mer Rouge, à Bab al-Mandab et dans le golfe d’Aden ».
Il a déclaré, dans un communiqué, avoir bombardé « plusieurs drones houthis » et un missile de croisière antinavire au-dessus de la mer Rouge.
Il a expliqué que ces frappes et opérations « impliquaient des moyens de l’US Air Force et de la Marine, y compris des avions FA-18 », sans mentionner une quelconque participation britannique à celles-ci.
De son côté, le groupe Ansar Allah (Houthis) a annoncé que la coalition américano-britannique avait lancé, samedi soir, une attaque aérienne sur Sanaa.
La chaîne satellite yéménite Al-Massirah a rapporté, dans un bref reportage d’actualité, « qu’une agression aérienne américano-britannique a ciblé la région d’Attan à Sana’a ».
Cela survient deux jours après que Sanaa et des sites du gouvernorat de Hodeidah, dans l’ouest du Yémen, y compris le port, ont été soumis à 16 frappes aériennes sionistes. Les pompiers tentaient samedi de maîtriser un incendie dans le port yéménite de Hodeidah, selon Reuters.
En solidarité avec Gaza face à la guerre génocidaire sioniste, en cours depuis le 7 octobre 2023, qui a massacré jusqu’à présent près de 153 000 morts et blessés Palestiniens, les forces armées yéménites, dirigées par Ansar Allah, continuent de cibler les cargos sionistes ou ceux liés à l’ennemi occupant « néonazi sioniste » en mer Rouge avec des missiles et des drones.
Depuis le début de cette année, Washington et Londres ont commencé à lancer des frappes aériennes sur des sites au Yémen, auxquelles le groupe yéménite a répondu en annonçant qu’il comptait désormais tous les navires américains et britanniques parmi ses cibles militaires, et qu’il a étendu ses attaques contre les navires dans la Mer arabe et l’océan Indien, ou tout endroit où atteignent ses armes.
Le groupe Ansar Allah lance également de temps à autre des attaques avec des missiles, notamment hypersonique et des drones sur Israël (entité usurpatrice « criminelle sioniste »), dont certains ont visé Tel-Aviv, et stipule que l’arrêt de ses attaques ne cessent que par la fin de la guerre de génocide contre le peuple palestinien à Gaza.
