Gaza – CPI
Le porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA) dans la bande de Gaza, Adnan Abou Hasna, a déclaré que la décision de suspendre la réception des camions d’aide, en provenance du point de passage commercial de Kerem Shalom, était due à « la gravité de la situation » et au fait qu’il n’y avait aucune protection pour les camions après leur entrée, étant donné qu’ils sont complètement volés, ce qui rend les efforts déployés inefficaces.
Abou Hasna a expliqué dans des déclarations publiées, lundi, que l’UNRWA n’avait pas suspendu l’ensemble de ses services, mais qu’elle avait « temporairement » arrêté la réception des camions d’aide alimentaire, en précisant que les services de santé se poursuivaient toujours. Toutefois, la situation actuelle pourrait entraîner un effondrement complet du système humanitaire à Gaza, dans les prochains jours. » A-t-il révélé.
Le porte-parole de l’UNRWA a souligné que ce qui se passe à Gaza, concernant l’entrée de l’aide humanitaire, est « absolument inacceptable » et qu’il « est impossible de continuer ainsi ». Il a mis en évidence les efforts considérables déployés par les organisations des Nations Unies, pour faire entrer les camions d’aide, mais ces derniers sont volés après leur entrée.
Abou Hasna a précisé que les autorités d’Occupation « néonazie sioniste » ont la capacité totale de protéger les convois, en soulignant que les zones où les vols se produisent sont très proches du point de passage de Kerem Shalom et sont sous contrôle de sécurité de leurs autorités.
Il a qualifié la situation humanitaire à Gaza de « très grave », notant que la famine avait déjà rampé dans les régions nord et sud de la bande de Gaza.
Selon l’UNRWA, seulement 65 camions d’aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, en octobre dernier, contre une moyenne de 500 camions, avant la guerre.
Avec le soutien des États-Unis, les autorités de l’entité usurpatrice « terroriste sioniste » commettent, depuis le 7 octobre 2023, un génocide horrible, sans précédent, contre la population civile de la bande de Gaza, qui a massacré plus de 149 900 morts et blessés palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 personnes disparues, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et de vieillards, faisant partie des pires catastrophes humanitaires au monde.