Beyrouth – CPI
Le secrétaire général du « Hezbollah », Nayim Qassem, a déclaré, vendredi soir, que le soutien de son parti à la Palestine ne cessera pas et se poursuivra de différentes manières, sans fournir de détails à ce sujet.
Cela a été dit dans une première déclaration vidéo de Qassem depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël dans la matinée du mercredi précédent. Il a également souligné que son parti coordonnera étroitement avec l’armée libanaise pour mettre en œuvre l’accord, et continuera de soutenir la Palestine de différentes manières.
Qassem a estimé que son parti avait remporté une victoire lors de la dernière confrontation avec Israël, une victoire qui dépasse celle de la guerre de juillet 2006. Il a affirmé que l’accord de cessez-le-feu avait été obtenu depuis une position de force et sous le toit de la souveraineté libanaise.
Il a déclaré : « Nous annonçons que nous sommes devant une grande victoire dans la bataille d’Ulu al-Bass (le nom donné par le « Hezbollah » à la guerre contre Israël) qui dépasse la victoire obtenue lors de la guerre de juillet 2006, en raison de la durée de la bataille, de sa brutalité et des sacrifices consentis pendant celle-ci. »
Il a ajouté : « Nous avons triomphé parce que nous avons empêché l’entité sioniste de mettre fin et d’affaiblir la résistance et de détruire le Hezbollah. »
Il a poursuivi : « La défaite entoure l’ennemi israélien de tous côtés », soulignant qu’il y a désormais « des centaines de milliers de déplacés au nord d’Israël, au lieu des 70 000 déplacés dont parlait Tel Aviv avant la guerre. »
Qassem a expliqué que l’accord de cessez-le-feu « n’est pas un traité, ni un nouvel accord nécessitant la signature des pays, mais il s’agit d’un programme d’actions exécutives pour la résolution 1701. »
Il a précisé que l’accord « insiste sur le retrait de l’armée israélienne de tous les endroits qu’elle a occupés, et que l’armée libanaise doit se déployer au sud du fleuve Litani. »
La résolution 1701, adoptée le 11 août 2006, appelle à un arrêt total des hostilités entre le Liban et Israël à l’époque, et à la création d’une zone démilitarisée entre la ligne bleue (la frontière) et le fleuve Litani au sud du Liban, à l’exception des forces de l’armée libanaise et de la force intérimaire des Nations Unies (FINUL).
Qassem a affirmé que son parti « n’a pas voulu la guerre dès le début, mais nous voulions son arrêt depuis notre position de force et sous les tirs. »
Il a également souligné que l’accord de cessez-le-feu « a été conclu sous le toit de la souveraineté libanaise, et nous avons accepté cet accord alors que nous étions sur le terrain, la tête haute, en exerçant notre droit à la défense. »
Concernant la gestion de cet accord par son parti, Qassem a confirmé que « la coordination entre la résistance et l’armée libanaise sera de haut niveau pour mettre en œuvre l’accord. »
Il a ajouté : « Nous voyons l’armée libanaise comme une armée nationale, tant dans sa direction que dans ses troupes, et elle se déploiera (dans le sud) sur son territoire et sur notre territoire. »
