Beyrouth – CPI
Le ministère libanais de la Santé a annoncé l’assassinat de 3 481 civils et 14 786 autres blessés depuis le début de l’agression israélienne contre le pays.
De son côté, l’armée libanaise a annoncé aujourd’hui dimanche « l’e martyre’assassinat de deux de ses membres et les blessures de deux autres, lors d’une attaque de l’armée d’occupation israélienne contre un centre militaire dans la ville d’Al-Mari dans le (Hasbaya) au sud du Liban.
De son côté, la direction de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a annoncé : « Une patrouille de ses forces, comprenant des soldats de la paix français et finlandais, a été exposée à des tirs alors qu’elle patrouillait dans le village de (Bidias), sans causer de dommages ni de victimes. »
La FINUL a déclaré dans un communiqué qu’elle avait « ouvert une enquête sur la fusillade et que cet incident est un nouveau rappel de la situation dangereuse dans laquelle travaillent les soldats de la paix au sud du Liban ».
Dans ce contexte, le Premier ministre libanais Najib Mikati a annoncé que « le nombre de morts dans les rangs de l’armée de son pays s’est élevé à 36 depuis le début de l’agression (israélienne) en octobre 2023 ».
Depuis le 23 septembre dernier, les forces d’occupation ont élargi la portée du génocide qu’elles commettent à Gaza depuis le 7 octobre 2023, pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, au moyen de raids aériens d’une violence et d’une intensité sans précédent. L’occupation a également lancé une incursion terrestre dans son sud, au mépris des avertissements internationaux et des résolutions de l’ONU.
L’armée d’occupation israélienne, soutenue par les États-Unis et l’Europe, poursuit pour la deuxième année consécutive son agression contre la bande de Gaza, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et les maisons des civils palestiniens, les détruisant au-dessus de la tête de leurs résidents et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.
L’agression a tué et blessé plus de 147 000 palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.