Beyrouth-CPI
Le Hezbollah libanais a annoncé la mort des commandants Sheikh Nabil Qaouq et Haj Ali Karki, victimes de deux attentats ciblés perpétrés par les forces d’occupation israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth au cours des deux derniers jours.
La direction du Hezbollah a rendu hommage à la résistance et à la nation des combattants, ainsi qu’aux institutions religieuses au Liban et à l’étranger, pour la mort de Sheikh Nabil Qaouq, suite à une attaque israélienne sournoise dans la région de Chiyah.
Dans un communiqué, le parti a précisé que le Sheikh martyr avait occupé de nombreuses responsabilités organisationnelles au sein des différentes unités du Hezbollah, s’acquittant fidèlement de sa mission en tant qu’érudit et grand combattant. Il était constamment présent sur les champs de bataille, proche des combattants en première ligne, consacrant sa vie au jihad, à l’engagement et au sacrifice.
Le Hezbollah a également annoncé la mort du grand commandant Haj Ali Karki (Abou al-Fadl), en compagnie de plusieurs de ses camarades combattants lors de l’attaque criminelle israélienne sur Harat Hreik, au côté du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah.
Selon l’agence de presse arabe de la résistance, le commandant Karki a dirigé les combattants de la résistance islamique dans le sud depuis l’invasion israélienne de 1982, participant à toutes les batailles héroïques contre l’ennemi israélien, jusqu’à son rôle historique dans la libération de 2000 et la victoire de juillet 2006.
Il était responsable, de manière directe et opérationnelle, de la direction du front sud et de toutes ses unités sur le terrain depuis le 8 octobre 2023 jusqu’à son martyre.
La résistance a présenté ses condoléances pour le martyr Karki, en particulier à sa noble famille en lui souhaitant patience et récompense dans cette vie et dans l’au-delà.
Dans la nuit de vendredi, Israël a lancé l’une de ses attaques les plus violentes contre le Liban depuis l’intensification de ses agressions ces dernières semaines, ciblant la direction centrale du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth en bombardant six immeubles résidentiels, les réduisant à néant. Cette attaque a entraîné l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a été pleuré par le parti dans un communiqué publié le lendemain, aux côtés d’autres dirigeants du Hezbollah et d’un responsable du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne au Liban, ainsi qu’un nombre indéterminé de civils.
