Nazareth – CPI
Un récent sondage d’opinion israélien a montré que 52 % des Israéliens s’opposent à l’intention du Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le ministre de la Défense Yoav Galant.
Le journal israélien « Maariv » a déclaré dans son numéro publié vendredi que 24% des Israéliens interrogés soutenaient le limogeage de Gallant, tandis que 52% d’entre eux s’opposaient à l’intention de Netanyahu de le limoger, et 24% n’avaient pas d’opinion spécifique à cet égard. .
Il a expliqué que le sondage avait été réalisé par l’Institut « Lazar » et incluait un échantillon aléatoire de (606) Israéliens, avec une marge d’erreur de 4 %.
Le journal israélien « Haaretz » a déclaré mardi que l’escalade des tensions sécuritaires à la frontière avec le Liban « pourrait retarder le projet de Netanyahu de limoger Gallant » et de le remplacer par le chef du parti « Droite nationale », Gideon Saar.
Le journal cite une source israélienne anonyme : « Nous sommes au milieu d’une situation sécuritaire complexe, et il n’est pas certain qu’il soit possible de remplacer le ministre de l’Armée maintenant » mais le Premier ministre comprend qu’il a un sérieux problème.»
La source a ajouté : « Jusqu’à ce que la question d’un éventuel conflit dans le Nord soit résolue, la question du licenciement de Gallant a décliné. »
Selon la Société de radiodiffusion israélienne, Gallant estime que « toute opération militaire au Liban affectera la possibilité de rapatrier les prisonniers, car l’armée sera obligée de transférer des forces de la bande de Gaza vers le front nord ».
Dans un autre contexte, le sondage indique que le parti Likoud, dirigé par Netanyahu, continuerait de progresser sur le reste des partis à la Knesset (Parlement) israélien « si des élections avaient lieu aujourd’hui ».
Il convient de noter que le différend entre Netanyahu et Gallant réside dans le fait que ce dernier accuse Netanyahu de mettre directement en danger la vie des prisonniers israéliens en continuant à faire obstacle à la conclusion d’un accord avec la résistance palestinienne.
Cependant, ce nouveau différend repose sur un désaccord plus profond avant le déclenchement de la guerre d’extermination à Gaza le 7 octobre 2023, puisqu’il tourne autour de la réforme du système judiciaire et de la mesure dans laquelle des mesures peuvent être prises contre les réservistes de l’armée israélienne qui menacent de démissionner, et sur le recrutement d’hommes de la secte religieuse Haredi dans les rangs de l’armée, et sur la possibilité d’utiliser certains employés de l’Autorité palestinienne pour remplacer le Hamas dans la bande de Gaza.
