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Thu 12-September-2024

Après des mois de manifestations étudiantes, la présidente de l’Université de Columbia démissionne

jeudi 15-août-2024

New York – CPI

La présidente de l’Université de Columbia, Nemat Shafiq, a démissionné de son poste après des mois de protestations étudiantes en colère contre Israël et en faveur de Gaza, selon les médias américains.

Shafiq a démissionné un an seulement après avoir accédé à la présidence de l’université, marquée par des manifestations continues contre l’occupation israélienne, au cours desquelles des centaines d’étudiants ont été arrêtés.

Al Jazeera Net a rapporté que Shafik avait déclaré dans un courrier électronique adressé au personnel et aux étudiants : « C’était aussi une période de troubles, car il était difficile de surmonter les différences de points de vue dans notre société. » « Cette période a eu un impact négatif sur ma famille, tout comme sur les autres membres de notre communauté. »

Shafiq fait face à des appels croissants à la démission depuis plusieurs mois en raison de sa gestion des manifestations qui ont éclaté à la suite de l’agression israélienne sur Gaza le 7 octobre et des massacres quotidiens commis par l’armée d’occupation contre les civils piégés dans la bande de Gaza.

Shafiq a été accusé de « négligence grave » lorsqu’elle a témoigné devant le Congrès après avoir refusé de dire si l’expression « du fleuve à la mer, la Palestine sera libre » devait être considérée comme antisémite.

Les critiques de Shafiq ont affirmé qu’elle n’avait pas suffisamment réprimé les manifestations sur le campus jusqu’à ce que des camps de tentes envahissent la pelouse de l’école de l’Ivy League dans les semaines précédant l’obtention du diplôme, selon le New York Post.

Des centaines d’étudiants ont été arrêtés pour violation de propriété pour avoir refusé de disperser les tentes du sit-in, mais les manifestations se sont intensifiées lorsqu’une foule a investi le bâtiment universitaire Hamilton Hall en avril dernier.

La démission de Shafik intervient une semaine seulement après celle de trois doyens d’université colombiens suite à la révélation d’une série de SMS qualifiés d' »extrêmement inquiétants », à la suite desquels ils ont été accusés d' »antisémitisme ».

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