Washington – CPI
Le ministère américain de la Défense (Pentagone) a annoncé qu’un certain nombre de soldats américains avaient été blessés, lundi soir, dans une attaque de missile contre une base abritant les forces américaines dans l’ouest de l’Irak, notant que le Pentagone travaillait « à évaluer les dégâts consécutifs à l’attaque ».
Reuters a cité des responsables de la sécurité affirmant que deux missiles « Katyusha » avaient été tirés lundi sur la base aérienne « Ain al-Asad », dans l’ouest de l’Irak, où se trouvent les forces américaines et internationales.
Les responsables ont déclaré : « L’attaque a fait cinq blessés chez les soldats, dont un grièvement, et le nombre de victimes est préliminaire et pourrait changer. »
La Maison Blanche a indiqué que le président Joe Biden avait été informé de l’attaque qui a frappé la base située dans le gouvernorat d’Anbar, à l’ouest de l’Irak.
L’attaque intervient à un moment où l’on s’attend de plus en plus à ce que l’Iran lance des frappes contre l’entité usurpatrice nazie sioniste (Israël) dans les prochaines heures en réponse à l’assassinat du chef du Bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas), Ismail Haniyeh, mercredi dernier, quelques jours plus tôt. Téhéran.
Les factions armées irakiennes alliées à l’Iran ont ciblé, des dizaines de fois, des bases abritant les forces américaines en Irak et en Syrie, depuis le début de l’agression barbare sioniste sur la bande de Gaza, le 7 octobre.
Les États-Unis déploient environ 2 500 soldats en Irak, ainsi que 900 autres en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale qu’ils ont formée en 2014 et prétendent combattre l’EI.
