Nazareth – CPI
Des sources médiatiques israéliennes ont rapporté que le gouvernement d’occupation avait distribué des téléphones satellites à un certain nombre de ses ministres et avait ordonné à d’autres de les acheter par crainte d’une guerre totale.
Le site Internet du journal israélien Yedioth Ahronoth a rapporté aujourd’hui vendredi que certains appareils ont effectivement été distribués aux ministres, tandis que d’autres ont reçu l’ordre de les acheter immédiatement, afin d’assurer la continuité fonctionnelle des ministres, sur la base de scénarios incluant la possibilité d’un effondrement du réseau cellulaire en cas d’éclatement d’une guerre globale entre « Israël » et « le Liban avec l’Iran ».
Le site Internet rapporte que certains bureaux du gouvernement israélien s’étaient préparés à l’avance à cette situation et avaient acheté des téléphones satellites pour leurs hauts dirigeants.
Il a déclaré que lors d’une réunion par vidéoconférence avec les directeurs exécutifs des ministères du gouvernement, le directeur exécutif du cabinet du Premier ministre, Yossi Sheli, a demandé de garantir que les téléphones portables soient alimentés par des générateurs et que les réservoirs de diesel soient pleins, en mettant l’accent sur assurer la continuité de la communication téléphonique à tout moment.
Mercredi dernier, l’occupation israélienne a assassiné le chef du mouvement Hamas dans sa résidence de la capitale iranienne, Téhéran, au lendemain de sa participation à la cérémonie d’investiture du président Massoud Pezeshkian, quelques heures après l’assassinat du haut commandant militaire du parti, Fouad Choukr.
Le Hamas et l’Iran se sont engagés à répondre à l’assassinat de Haniyeh, tandis que les contacts et les efforts internationaux continuent de calmer la situation, craignant l’expansion du conflit dans la région après que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé d’une réponse inévitable, soulignant que la confrontation a dépassé le stade du soutien et s’est transformée en une bataille majeure.
Depuis le 8 octobre, les frontières nord de la Palestine occupée ont été le théâtre d’intenses tensions et d’échanges de tirs intermittents entre l’armée d’occupation et le Hezbollah libanais, qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés.
Le Hezbollah dépend de l’arrêt de ses attaques contre l’occupation israélienne si cette dernière met fin à la guerre dévastatrice qu’elle mène, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation mène une guerre d’extermination dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 39 000 martyrs, plus de 91 000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et le déplacement d’environ 1,9 million de personnes et plus de 10 000 personnes portées disparues, dans un contexte de dévastation d’infrastructures sanitaires et éducatives massives et d’une famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants, selon les données des Nations Unies.
