Sanaa – CPI
Le chef du groupe yéménite Ansar Allah, Abdul Malik Al Houthi, a déclaré jeudi que l’assassinat du commandant Ismail Haniyeh constitue une violation flagrante et claire de toutes les normes et du caractère sacré.
Al-Houthi a ajouté dans une déclaration télévisée : « Le crime visant Haniyeh a exposé les Européens et les pays arabes qui n’ont même pas pris position de condamnation. »
Il a expliqué : « Le crime visant le commandant Ismail Haniyeh s’est inscrit dans le cadre d’une nette escalade après le retour de Netanyahu d’Amérique. »
Al-Houthi a souligné que « le crime d’agression contre la banlieue sud et visant Fouad Shukr était une agression évidente et une escalade dangereuse ».
Il a souligné que « le ciblage par l’ennemi des dirigeants de la résistance ne brisera pas la volonté de la résistance et du peuple palestinien ».
Il a poursuivi : « Quel que soit le niveau de criminalité commis par Israël et son partenaire américain, cela n’affaiblira pas la détermination des moudjahidines. »
Al-Houthi a estimé qu’« avec l’augmentation des crimes de l’ennemi israélien, son approche de l’extinction augmente », ajoutant que « la criminalité de l’ennemi israélien s’accompagne d’une augmentation sur les fronts du jihad ».
Hier tôt, mercredi, le mouvement Hamas a annoncé l’assassinat de Haniyeh à la suite d’un « raid sioniste perfide » sur sa résidence à Téhéran, après sa participation mardi à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian.
En même temps, depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, tandis que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons de civils palestiniens, les détruisant au-dessus de la tête de leurs habitants et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.
L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné le martyre de 39 480 palestiniens, la blessure de 91 128 autres et le déplacement de 90 % de la population de la bande, selon les données des Nations Unies.
