Washington – CPI
Le président américain Joe Biden a annoncé que son pays accorderait des exemptions d’expulsion et des permis de travail à plus de 11 000 citoyens libanais se trouvant déjà aux États-Unis.
Dans un mémorandum hier vendredi, Biden a attribué cette décision à l’escalade en cours dans le sud du Liban entre le Hezbollah et l’occupation israélienne.
Debbie Dingell, membre démocrate de la Chambre des représentants de l’État du Michigan – qui comprend des Américains d’origine libanaise – a salué cette démarche, estimant qu’elle concernerait 11 500 personnes.
« L’État du Michigan abrite de nombreux Américains d’origine libanaise qui continuent de voir leurs familles souffrir, à un moment où le Liban est confronté à une catastrophe économique, politique et financière sans précédent », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
En vertu d’une autorité connue sous le nom de Deferred Enforced Departure, cette mesure permet aux citoyens libanais de rester aux États-Unis pendant 18 mois, renouvelables.
Cette annonce intervient après que la vice-présidente américaine Kamala Harris a fait pression jeudi dernier sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour qu’il contribue à parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, en adoptant un ton plus dur que celui de Biden.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah et d’autres factions libanaises et palestiniennes échangent des bombardements quotidiens avec les forces d’occupation israéliennes.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne mène une guerre d’extermination contre Gaza, qui a fait plus de 39 000 martyrs, plus de 90 000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et 10 000 personnes disparues, sur fond de destruction massive de la bande de Gaza. infrastructures sanitaires et éducatives et une famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants, selon les données des Nations Unies.
L’agression d’Occupation nazie sioniste sur la bande de Gaza a entrainé l’escalade d’une confrontation entre le Hezbollah qui, avec les forces armées yéménites, représentées par le groupe Ansar Allah, et la résistance islamique en Irak ont ouvert des fronts de soutien à la résistance à Gaza, exigeant en échange la fin de la guerre à Gaza, pour mettre fin à leurs attaques de soutien, alors que la communauté internationale craint une guerre de grande envergure régionale.
