Gaza-CPI
Un groupe d’experts des Nations Unies ont déclaré mardi que le danger de la famine menace de nouveau la bande de Gaza après l’arrêt de l’acheminement des aides humanitaires à cause des opérations militaires israéliennes à Rafah, exposant la vie d’un million et demi de civils à la mort de faim.
« Le danger de la famine reste élevé tant que le conflit se poursuit et l’arrivée des aides humanitaires entravée », assure un dernier rapport onusien qui ajoute que plus de la moitié des familles dans la Bande de Gaza ont vendu leurs vêtements pour acheter de la nourriture alors qu’un tiers des citoyens vendaient les ordures au moment où 20% des personnes enquêtées avaient passé plusieurs jours et nuits sans rien manger.
Un rapport précédent des experts onusiens avait prévenu que le mois de mai, dernier, la famine fera ravage dans tout le nord de la Bande de Gaza mais l’augmentation des aides humanitaires distribuées au cours de mois de mars et avril avait retardé momentanément la catastrophe.
La situation actuelle, assurent les experts, s’est de nouveau dégradée surtout avec la fermeture du passage de Rafah par les forces d’occupation israélienne qui ont complètement entravé l’entrée des aides humanitaires de sorte que « plus de 500 mille citoyens sont désormais sur le seuil de la famine ».
