Wed 12-June-2024

La Norvège s’engage à arrêter Netanyahu s’il lui rend visite, en réponse à la décision de la CPI

mercredi 22-mai-2024


Oslo – CPI

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Eide, a annoncé l’intention de son pays d’arrêter le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, s’il s’y rendait, après qu’un mandat d’arrêt ait été émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI).

L’Agence France-Presse a cité Eddy disant : « Son pays est obligé d’arrêter Netanyahu s’il s’y rend après qu’une décision soit rendue par la CPI. » Soulignant que la Norvège est signataire du Statut de Rome établissant la Cour.

La Norvège est ainsi le premier pays européen à menacer d’arrêter Netanyahu et Gallant si la CPI décide de délivrer un mandat à cet effet, selon l’Autorité sioniste de radiodiffusion.

Netanyahu a affirmé mardi qu’il n’avait pas peur de voyager à travers le monde après la décision du procureur de la CPI de La Haye.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a annoncé sa demande d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Galant, accusés d’avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Étant donné que la demande de Khan incluait également les dirigeants du Hamas, les analystes l’ont critiquée comme étant partiale car elle assimilait la victime au bourreau.

Malgré cela, ces analystes estiment que les critiques adressées à certains contenus de la décision de Khan ne signifient pas négliger le tournant important vers la persécution de l’occupation sioniste, dont les protecteurs et les sponsors sont devenus incapables de nier qu’elle a commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Gaza.

Selon cet avis, cette décision est considérée comme une transformation historique, aussi courte et imparfaite soit-elle, ce qui signifie que l’entité usurpatrice sioniste se trouve désormais dans une position différente de celle qu’elle a connue tout au long de son histoire d’occupation.

Les crimes sionistes à Gaza comprenaient la famine des civils comme méthode de guerre considérée comme un crime de guerre, « le fait de causer intentionnellement de graves souffrances ou de graves dommages au corps ou à la santé », le « meurtre intentionnel », « le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile comme un crime de guerre ».

Lien court:

Copied