Thu 16-May-2024

Ils ont protesté contre sa coopération avec l’occupation… « Google » expulse davantage de ses employés solidaires avec la Palestine

mercredi 24-avril-2024

Washington – Centre d’information palestinien

Google a annoncé avoir décidé de licencier 20 de ses employés, après leur participation à des manifestations dénonçant la conclusion par l’entreprise d’un accord avec le gouvernement sioniste dans le domaine du cloud computing et de la coopération avec l’occupation, portant le nombre total d’employés licenciés à 50 employés. Le Washington Post a cité hier lundi un porte-parole de Google, disant que l’entreprise avait licencié davantage de travailleurs après avoir poursuivi ses enquêtes sur les manifestations du 16 avril, qui comprenaient des sit-in dans les bureaux de Google à New York et à Sunnyvale, en Californie, dénonçant le gouvernement sioniste. Les licenciements d’hier s’ajoutent aux 30 autres employés qui ont été licenciés par l’entreprise la semaine dernière, lorsque le PDG de l’entreprise, Sundar Pichai, a demandé à ses employés de ne pas utiliser l’entreprise « comme plateforme personnelle » ou de « se battre sur des questions perturbatrices ou de discuter de politique ».  » comme il l’a dit. Pour sa part, Jane Chung, porte-parole de « Pas de technologie pour l’apartheid », un groupe qui proteste contre les contrats de Google et d’Amazon avec le gouvernement sioniste depuis 2021, a déclaré : « L’entreprise essaie de réprimer la dissidence, de faire taire ses employés et de réaffirmer son autorité sur eux. »

Les désaccords se sont intensifiés entre les dirigeants de Google et les employés licenciés, Google affirmant que ceux qu’elle licenciait perturbaient ses bureaux, tandis que les travailleurs réfutaient ces allégations, soulignant que certaines des personnes licenciées n’étaient pas entrées dans les bureaux de l’entreprise le jour des manifestations. Les actions de Google coïncident avec les mesures répressives des autorités américaines contre les manifestants pro-palestiniens dans les universités de Yale et de Columbia, où des dizaines d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les manifestations de solidarité avec Gaza se sont étendues à d’autres universités des États-Unis.

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