Ramallah-CPI
Le mois de mars les forces d’occupation israélienne ont commis 105 crimes et violations contre les journalistes palestiniens tuant six journalistes et blessant neuf autres.
La commission des libertés du syndicat des journalistes palestiniens a indiqué dans un communiqué que les forces d’occupation ont tué trois journalistes après avoir bombardé leurs maisons, trois autres journalistes sont tombés en martyr par les tirs de feu létal alors que neuf autres journalistes étaient blessés par les balles et les fragments de missiles, certains parmi eux sont dans un état grave.
Le communiqué a ajouté que l’armée d’occupation a commis 105 crimes et violations y compris la destruction de 12 établissements et maisons revenant à des journalistes dans la bande de Gaza, l’arrestation de huit journalistes, avec 24 cas de destruction et de saisi de matériels journalistiques et 22 cas de rétention des équipes journalistiques pour entraver leur travail.
L’armée d’occupation a pris d’assaut quatre maisons et bureaux revenant à des journalistes et ont tiré à trois reprises le feu en direction du lieu d’où ils exercent leur métier, des dizaines de journalistes ont été agressés physiquement et menacés alors que dizaines d’autres ont été perquisitionnés et convoqués pour se rendre aux locaux de la police où ils étaient interrogés.
Les violations de la liberté de presse se sont intensifiées notamment avec la fermeture de la chaine TV de Palestine dans la ville d’al-Quds et avec l’éloignement d’un nombre de journalistes pour ne pas couvrir les évènements dans cette ville et dans les abords de la mosquée al-Aqsa.
Le syndicat a assuré qu’il veille toujours à poursuivre l’occupant israélien devant les instances locales et internationales pour les crimes commis contre les journalistes et qu’il tient à documenter d’une manière professionnelle les violations des autorités d’occupation pour traduire devant la justice les responsables de ces crimes de guerre.
