Gaza-CPI
Le ministère de santé a déclaré, dimanche soir, que la situation sanitaire au nord de la Bande de Gaza est « extrêmement catastrophique et indescriptible » où les hôpitaux sont sans carburant, ni électricité depuis dix jours comme c’est le cas de l’hôpital Maamadani et la polyclinique d’al-Hilou.
Le ministère a indiqué que les réfrigérateurs de médicaments ne fonctionnent plus ce qui rend le peu des médicaments qui existent encore inutilisables, des dizaines des ambulances et des voitures de la défense civile et des équipements hors d’usage alors que les patients dans les services des soins intensifs et du dialyse risquent de mourir d’un moment à l’autre, faute de carburant et d’électricité nécessaires pour le fonctionnement des machines.
Selon les statistiques fournis par le ministère, la Bande de Gaza compte environ 350 000 malades chroniques, 60 000 femmes enceintes, 700 000 enfants qui encourent tous de grands risques à cause de la malnutrition, la déshydratation et la pénurie des médicaments et des moyens de soins.
Le 16 février courant, le Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que dans la période allant du 1er au 12 février courant, Israel a refusé l’entrée de 51% des missions partenaires opérant dans le secteur humanitaire pour fournir les aides nécessaires et faire une évaluation de la sitiuation dans les régions au nord de la Bande de Gaza.
Les forces de l’occupant israélien continuent, malgré tout, à bombarder la Bande de Gaza, déjà en ruine, tuant dans un bilan provisoire 29 692 palestiniens et blessant 69 879 autres sans compter les dizaines de milliers de perdus sous les décombres de leurs maisons ou enterrés par l’armée d’occupation dans des fosses collectives loin des caméras et de leurs proches.
