Gaza – CPI
Les pourparlers ont commencé à Paris pour discuter d’un accord d’échange et de trêve, dans la bande de Gaza, tandis qu’un responsable du Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) a déclaré que le mouvement attendait le retour des médiateurs à cet égard. Les familles des prisonniers sionistes ont fermé une rue principale du centre de Tel-Aviv pour exiger la conclusion immédiate d’un accord d’échange de prisonniers, selon « Al-Jazeera ».
La chaîne hébreu n°12 a rapporté que les pourparlers à Paris ont commencé, cet après-midi, afin de discuter de la possibilité de parvenir à un accord d’échange de prisonniers par l’intermédiaire de médiateurs entre le gouvernement néonazi sioniste et les mouvements de résistance palestiniens.
La mission de sécurité nazie sioniste est arrivée dans la matinée, dirigée par le chef du Mossad, David Barnea, le chef de l’Agence générale de sécurité (Shin Bet), Ronen Bar, et le responsable du dossier des prisonniers et détenus de l’armée nazie d’occupation sioniste. , le général de division Nitzan Alon, ainsi qu’Ofir Flake, le conseiller politique du Premier ministre.
La chaîne hébreu a ajouté que l’objectif des négociations est de créer un cadre général pour un accord. Elle a cité un responsable sioniste disant qu’il y a des raisons d’être optimiste, alors que les attentes de l’ennemi sioniste indiquent que le déroulement des négociations sera difficile et qu’elles prendront beaucoup de temps, compte tenu de l’adhésion du Premier ministre Benjamin Netanyahu à sa position de pleine atteindre les objectifs de la guerre, et non un cessez-le-feu définitif.
De son côté, la chaîne d’information du Caire, proche des autorités égyptiennes, a rapporté que les réunions de Paris avaient débuté avec la participation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.
La chaîne a cité une source affirmant que les réunions visent à rétablir une trêve à Gaza, à libérer les prisonniers palestiniens et les détenus sionistes et à soutenir la situation humanitaire dans la bande de Gaza.
Dans ce contexte, la chaîne américaine ABC a cité des responsables américains affirmant que le directeur de la CIA, William Burns, se rend aujourd’hui en Europe pour mener un nouveau cycle de négociations concernant les prisonniers, afin de parvenir à un accord avant le mois de Ramadan.
Selon des responsables américains, des progrès progressifs ont été réalisés dans les négociations d’échange, mais ils ont assuré à la chaîne qu’ils ne considéraient pas le Ramadan comme une date limite ferme.
Le Hamas attend une réponse
D’un autre côté, un responsable du Hamas a déclaré vendredi que le mouvement avait conclu les pourparlers de cessez-le-feu au Caire, ajoutant qu’il attendait désormais de voir ce que les médiateurs rapporteraient des pourparlers de Paris avec l’entité usurpatrice sioniste.
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a rencontré les médiateurs égyptiens au Caire pour discuter de la trêve, la semaine dernière, lors de sa première visite depuis décembre.
Deux sources de sécurité égyptiennes ont confirmé que le chef des renseignements égyptiens, Abbas Kamel, se rendait à Paris, vendredi, pour s’entretenir avec les néonazis d’occupation sioniste, après la conclusion des négociations avec Haniyeh, jeudi.
Le responsable du Hamas, qui a requis l’anonymat, a déclaré que le mouvement n’avait présenté aucune nouvelle proposition dans les négociations avec les Egyptiens, mais attendait de voir ce que les médiateurs rapporteraient de leurs prochaines négociations avec les néonazis sionistes.
Il a ajouté : « Nous n’avons pas soumis d’autre article. Nous avons seulement discuté d’eux (les Egyptiens) dans notre journal et attendons leur retour de Paris ».
La dernière fois que des pourparlers similaires ont eu lieu à Paris, début février, les grandes lignes du premier cessez-le-feu prolongé dans la guerre convenu par l’occupation sioniste et les États-Unis ont été définis. Le Hamas a répondu par une contre-proposition, que Netanyahu a rejetée comme étant un « fantasme ».
Le Hamas affirme qu’il ne libérera pas les prisonniers sionistes, sauf dans le cadre d’une trêve qui se terminera par un retrait de l’armée d’occupation néonazi-sioniste de Gaza, en plus de la libération des prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation. En échange, cette dernière affirme qu’il ne se retirera pas tant que le Hamas ne sera pas éliminé.
