Washington-CPI
Plusieurs pays participant au Conseil de sécurité ont appelé, mardi soir, à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, soumise depuis environ 4 mois à une guerre nazie sioniste dévastatrice.
Lors d’une session du Conseil de sécurité, la Norvège, la Belgique, la Russie et la Chine ont appelé à mettre fin à l’agression sioniste contre la bande de Gaza, à prendre les mesures nécessaires pour y protéger les citoyens.
Pour sa part, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Aspen Barth Ede, a déclaré que les habitants de Gaza sont confrontés à des problèmes tels que : la faim, des services de santé insuffisants, une crise des médicaments et l’accès à l’eau potable, soulignant que la crise humanitaire est très grave, et a comparé la situation sur le terrain en enfer.
Il a également exprimé sa solidarité avec les habitants de Cisjordanie qui sont soumis à l’escalade de la violence de la part des colons sionistes et au risque élevé de mort auquel ils sont confrontés.
Dans le même contexte, le Représentant permanent de la Belgique auprès des Nations Unies, Philippe Kredelka, a déclaré dans un discours qu’il a prononcé au nom de l’Union « Benelux », qui comprend la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, que l’Union est profondément préoccupée par la situation humanitaire à Gaza et son impact sur la population civile, en particulier les enfants.
Kredelka a appelé au respect du droit humanitaire international et à ne pas cibler les infrastructures civiles, notamment les civils, les écoles et les hôpitaux.
Le délégué belge a également appelé à ce que tous les points de passage soient ouverts et fonctionnent au maximum de leur capacité, et à garantir que tous les volontaires de l’aide humanitaire les traversent sans aucun obstacle, en plus de faciliter les procédures aux frontières, que les organisations humanitaires acheminent l’aide à Gaza, dans les plus brefs délais, de manière efficace et suffisante, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Quant au ministère chinois des Affaires étrangères, il a déclaré que la plus haute priorité devait être accordée à l’arrêt le plus rapide possible de la guerre à Gaza, à empêcher que le conflit ne devienne incontrôlable dans la région. Le Conseil n’a jamais autorisé aucun pays à recourir à la force contre le Yémen.
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné la nécessité d’appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soulignant que le Conseil de sécurité n’était pas en mesure de prendre les décisions nécessaires. À cause de la politique américaine concernant le Moyen-Orient.
Il a déclaré que les États-Unis faisaient obstacle à toutes les tentatives et initiatives visant à mettre fin à l’effusion de sang dans les territoires occupés, soit en utilisant leur veto contre les décisions de cessez-le-feu, soit en n’appelant pas à arrêter l’escalade de la guerre génocidaire à Gaza, ce qui permettait la poursuite de la guerre et la punition collective contre les Palestiniens.
Il a ajouté que près de 30 000 civils avaient été tués à Gaza, dont des femmes et des enfants, et que le nord de Gaza avait été presque entièrement détruit et était devenu inhabitable, et que 80 % de la population de Gaza avait été déplacée, soulignant la nécessité de prendre d’urgence les mesures nécessaires pour garantir un cessez-le-feu en Palestine et réduisez les souffrances de son peuple.
Il a qualifié les idées de déplacement des Palestiniens de « dégoûtantes et inquiétantes », soulignant leur rejet de tels « scénarios » et la nécessité de ne pas les mettre en œuvre.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation nazie sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, faisant 25 490 martyrs et 63 354 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en provoquant des destructions massives et un désastre humanitaire sans précédent.
